TOURISTE DANS MA VILLE
La Victoire de Samothrace au sommet de l’escalier nous ouvre le chemin vers la peinture italienne.
Cela ne commence pas très bien : les salles Perrier et Fontaine (1809-1812) offrent un écrin trop pompeux et surchargé pour les fresques de Botticelli .
Dans la Salle Duchâtel, le plafond représentant le Triomphe de la Peinture Française très surchargé ne parvient pas à écraser le sobre calvaire de Fra, Angelico ni d’affadir les fresques de Luini très lumineuses : l’Adoration des mages.
Le Salon Carré est en restauration : dépoussiérage du plafond doré. C’est dans ce Salon que se déroulèrent les Salons des Artistes vivants jusqu’en 1848, donnant l’expression « salon » pour ces expositions.

les Primitifs italiens sont exposés dans la Salle des 7 mètres (hauteur de plafond) salle moderne. Je suis tellement fascinée par les œuvres que je cesse de m’intéresser à la scénographie comme j’avais commencé à le faire. Découverte étonnante de ce Maître de 1333

je pourrais rester des heures à regarder les petits personnages de l‘Adoration des Mages de Bernardino da Parenzo , formant la caravane des rois mages en serpentant dans la montagne.

Très surprenant Stefano di Giovanni dit Sassetta (Sienne 1450) qui m’évoque les surréalistes ou De Chirico

1275, Guido da Siena : de tout petits tableaux dorés me rappellent les icônes byzantines
c’est un de mes départements favoris mais il faut bien choisir son moment pour éviter la foule
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En ce moment pas de problème il faut s inscrire sur Internet pour un créneau horaire et il y a très peu de monde
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