L’Île Rousse

CARNET CORSE 2024

L’île Rousse la tour génoise sur l’île de la Pietra

Par un clair matin, nous descendons directement au Port. A mi-chemin de la digue qui relie l’île à la ville, entre la gare ferroviaire et le port, je réserve une table en terrasse pour midi, au restaurant Via Mare. Dominique entre temps a trouvé le parking idéal sous le phare. Vue panoramique, petit vent frais.

Le phare sur l’île de la Pietra

Une promenade est aménagée : un cheminement agréable en enrobé clair entre les rochers de granite rose. Les fleurs égaient les rochers nus : coquelicots, grosses touffes jaunes des Cinéraires maritimes aux épaisses feuilles découpées argentées qui semble de velours, à ne pas confondre avec les Immortelles de Corse encore en boutons au feuillage plus léger, petites vipérines bleu violacé intense.

Les promeneurs sont nombreux : des femmes en groupe en tenue de randonnée échangent des recettes de cuisines, des joggers pour la course du dimanche matin, touristes de toutes provenance. Le phare est petit tout blanc coiffé de vert. Au retour, je remarque la tour génoise ronde.

A la gare, la foule attend le train des plages qui longe le rivage et va jusqu’à Calvi. Nous l’avions pris autrefois. Il est très pratique et évite les problèmes d’accès et de parking. Le long de la muraille paoline, la promenade est fleurie et ornée de statues. Le long de la mer, elle continue. La Petite Sirène verte sur son rocher semble éplorée avec sa chevelure trempée qui cache son visage.

La petite sirène de l’île Rousse

les rail du train courent le long de la promenade isolant les terrasses des bars et des restaurants.

La grande place Paoli est bien calme. Le marché est cantonné à la halle couverte : charcuterie Corse, fromages fermiers, fruits et légumes, miel et vin. Il y a 6 ans un marché de vêtements était installé sur la place  j’avais acheté un maillot de bain, je me réjouissais d’y faire des emplettes. Cette fois-ci, pas de vêtements. Je vais faire un tour dans les deux rues commerçantes pour trouver un T-Shirt.

Ce dimanche matin, la plage est bien animée. Le sable est blanc avec un liseré rose là où la vague vient mourir – corail ou sable rose ? Il fait un peu frais pour nager. Des femmes en tenue de bain font du longe-côte amical plus bavard que sportif.

Nous fêtons mon anniversaire au restaurant Via Mare : mojito, poke bowl au thon cru, avocat, mangue, betterave rouge et riz. Dominique a commandé de très beaux filets de Saint Pierre sur un socle rond d’écrasé de pomme de terre et un lit d’épinards. Pour finir une glace délicieuse.

Il faut charger la voiture électrique. Deux bornes e-Motum se trouvent à l’Hôtel Escale-Port dans la rue en face du restaurant. Je redoute ce moment. A la réception de l’hôtel aucune aide à espérer, la dame ne s’en occupe pas. La manœuvre est simplissime : il suffit de passer la carte e-Motum devant le lecteur le la charge démarre. En revanche, l’hôtesse de Hertz a menti  20 minutes auraient suffi selon-elle. Au bout d’une heure la charge est montée de 70% à 80% et nous allons en perdre en revenant au gîte. Pendant que Dominique reste à la borne, je retourne à la plage et regrette bien de ne pas avoir de maillot. La température a monté et maintenant on se baigne.

la petite chapelle à l’entrée de Corbara

Nous passons le reste de l’après-midi sur notre belle terrasse à préparer les excursions de la semaine. A 20h50 ; le coucher de soleil se prépare. Le ciel est rose, orange. Les nuages empêchent de voir la chute finale mais ils sont très jolis.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

6 réflexions sur « L’Île Rousse »

  1. Une très belle promenade ! Je vois que Dominique a un goût meilleur pour choisir son menu au resto ! Je suis sûr qu’elle a pris un verre de vin blanc corse pour accompagner les filets. Beau coucher de soleil ! A bientôt !

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