Dans les jardins de Malabar – Anita Nair

SAISON INDIENNE

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Un voyage dans le temps et dans l’inconnu de l’Inde au 17ème siècle… avant les Anglais, roman historique, et roman d’aventure, avec aussi des histoires d’amour.
Découverte de la paternité et de l’attachement d’un père – nomade invétéré – pour un fils inconnu qui lui ressemble. Inde des castes où le destin de chacun est fixé par sa naissance et auquel il faudra se soumettre.
Idriss, marchand somalien, aimerait ouvrir l’esprit de son fils qu’il emmène avec lui faire partager ses aventures, et surtout qu’il échappe à la vendetta cruelle et séculaire qui le menace. Idriss, l’éternel nomade apprend toutes les langues, négocie épices, textiles et même pierres précieuses, sert d’intermédiaire entre souverains et marchands, se met aussi bien au service des autorités que des navigateurs néerlandais ou portugais.
la traversée d’une rivière en crue. Marchands, marins et même mineurs des diamants de Golconde : de belles rencontres!
Les animaux ne sont pas oubliés, le chien fidèle, le chat Musa, le boeuf et même la belle jument turkmène!

 

The Lunchbox – film de Ritesh Batra

SAISON INDIENNE

Un petit tour à Bombay, pas dans le clinquant Bollywood, sans palais, danses et chansons. Dans le Bombay des trains de banlieue, des autobus bondés, des bureaux vieillots sous des ventilateurs poussifs. Une institution : la gamelle confiée au dabbawallah qui l’achemine à vélo, par train, sans adresse, sans étiquette …

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Ila cuisine avec amour de merveilleux plats colorés, parfumés, variés qui n’arrivent pas à destination. C’est un vrai plaisir de voir comment le pain gonfle sur le gaz, comment elle partage les recettes avec sa voisine, emprunte des épices dans un panier qui monte à l’étage au dessus, qui descend avec des piments. Quotidien des femmes au foyer, entre séries télévisée, enfants et cuisine. Une vie douce-amère.

lunchbox2film épistolaire, par billet glissés dans la gamelle….

En contrepoint: Shaikh, le remplaçant de  M. Fernandes qui prend sa retraite. Shaikh est un  peu casse-pieds, trop expansif, un peu menteur, mais irrésistiblement sympathique. Lui aussi cuisine, il émince ses légumes dans le train du retour.

Le dernier moghol – William Dalrymple

LA SAISON INDIENNE : LIRE POUR DELHI


L’histoire, comme un roman, mieux qu’un roman!
Dalrymple raconte la fin de l’empire moghol, se basant sur d’innombrables témoignages, lettres,  poèmes provenant de la cour de Zafar, le dernier empereur moghol à Delhi, pétitions des habitants de la ville, correspondances de britanniques, d’articles de presses. Un corpus de notes, une bibliographie, impressionnants.

C’est donc le récit de la révolte des cipayes (1857) , aussi bien du côté indien que du côté britannique. Analyse politique récente, à la lumière des luttes islamistes, qui revisite les études des années 60 marxisantes pour donner plus d’importance aux facteurs religieux.

 

Galerie de personnages toujours campés de manière pittoresque. Le livre s’ouvre sur une procession avec des éléphants haute en couleur, joutes poétiques à la cour – et importance du soufisme – en miroir, la vie coloniale avec la famille Metcalfe, Thomas, le résident; son fils Theo et ses filles, vie quotidienne et même nourriture..La population de Delhi n’est pas oubliée, ni bien sûr les cipayes, soldats hindous pour la plupart, les artisans, les bandits….
Revers de la médaille, si les détails donnent un récit authentique et vivant, le décompte des batailles, des erreurs de stratégie, de part et d’autres, est parfois lassant. Il me faut de la patience pour tout lire. Mais l’effort est toujours récompensé!

De mai à septembre, une guerre impitoyable a lieu, a l’issue incertaine. Avec la prise de Delhi par les britanniques, la barbarie et les massacres sont effroyables. Cette lecture n’est pas toujours plaisante, cependant l’accumulation des témoignages n’est pas gratuite mais nécessaire.

Il ne reste plus grand chose de la splendeur des jardins du Fort Rouge, havelis et palis coloniaux ont souvent été détruits mais on peut toujours rêver à Delhi moghol.

La maison à vapeur – Jules Vernes

SAISON INDIENNE

Vingt mille lieux sous les mers, Le Tour du monde en 80 jours….Bien sûr je les connais, mais les ai-je lus? N’ai-je pas vu des adaptations au cinéma, des éditions pour la jeunesse? Il est plus que temps de relire (ou lire) Jules Verne.

L’acquisition de ma liseuse incite au  retour aux classiques (gratuits). J’ai téléchargé La maison à vapeur, sous-titrée, Voyage à travers l’Inde septentrionale, à l’occasion de notre voyage au Rajasthan.

 

 

Le roman se déroule en 1867 en Inde, dix ans après la révolte des Cipayes et met en scène des figures historiques de ce conflit le colonel Munro et Nana Sahib, le chef de la révolte. La lecture de la Maison à vapeur est intéressante par cet aspect historique.

 

Jules Verne est le précurseur du Camping Car  : ses héros, ennuyés des voyages en train, rapides mais peu touristiques, se déplacent dans ce curieux équipage  mis au point pour un Rajah hindou: deux pavillons au style de pagodes sont tirés par une sorte de locomotive à vapeur cachée dans un éléphant géant capable de rouler sur les routes indiennes et même de traverser les cours d’eau, véhicule amphibie. Curieuse de l’histoire de l’automobile, j’ai comparé la date de sortie du feuilleton 1880 avec celle des premières automobiles! Encore, Jules Verne est en avance sur son temps, mais de peu cette foi-ci!

Cette traversée de l’Inde septentrionale, de Calcutta à Benarès, le long de la vallée du Gange dans l’Inde victorienne est pittoresque. Mon passage préféré est sans doute l’arrivée de la mousson dans une forêt, de l’orage et de l’incendie que la Steam House a dû fuir à toute vapeur….

chasse à l’ours miniature Udaipour

La deuxième partie dans les contreforts himalayens m’a un peu rebutée : il est beaucoup question de chasse au tigre – plaisir partagé par les britanniques et les rajahs indiens – couleur locale et d’époque que je ne goûte pas du tout. La figure comique du naturaliste devenu pourvoyeur des zoos et des cirques ne m’a pas tant diverti. L’attaque du camp par les tigres est un grand moment de la littérature d’aventure…. peut être n’ai-je plus l’âge?Mais il ne faut surtout pas abandonner le livre parce que de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures attendent le lecteur. Je ne les dévoilerai pas, même sous la menace d’un troupeau d’éléphants! Fin du roman haletante.

Le parti pris d’éviter les villes où s’était déroulée la Révolte des Cipaye prive le lecteur de la visite de Delhi et d’Agra que j’attendais.

maison à vapeur représentée par Royal de Luxe

 

 

Minuit à Serampore suivi de Le secret du docteur Honigberger de Mircea Eliade

LIRE POUR L’INDE OU POUR LA ROUMANIE?

 

Deux nouvelles.
Minuit à Sérampore : trois spécialistes de religions indienne se réunissent dans un bungalow près de Calcutta. Sur le chemin du retour, une nuit un cri d’horreur déchire la nuit….Je suis peu attirée par la littérature fantastique ou d’horreur, cependant Mircéa Eliade a su m’entraîner et me séduire. A lire!

Le secret du docteur Honigberger se déroule à Bucarest. Le narrateur, de retour d’Inde est appelé à étudier les papiers d’un érudit disparu qui retraçait la biographie du Docteur Honigberger, un aventurier. La nouvelle commence très bien. Malheureusement, Eliade(spécialiste des religions indiennes) s’appesantit sur les théories ésotériques et sur les arcanes du yoga et on perd de vue l’érudit disparu et surtout l’aventurier.

Ravi Shankar, musicien et passeur de musique avec Yehudi Menuhin et Philip Glass

MA SAISON INDIENNE

 

J’ai été étonnée  en lisant hier les nécrologies dans la presse :le grand musicien, le virtuose était présenté comme le père de Norah Jones (c’est vrai mais tellement réducteur). Regardant les infos à la télévision, l’hommage fut pire : pas de sitar, une image furtive puis les Beatles qu’il a inspirés. Certes….. Heureusement, Télérama consacre un article plus étoffé au musicien.

De passage à la bibliothèque et discothèque j’ai emporté un DVD et des CD de musique indienne, regrettant l’an passé de ne pas avoir consacré plus de temps à cet aspect de la culture du sous-continent. J’ai corrigé mes copies en écoutant des râgas et mesuré l’étrangéité de la musique savante pour nos oreilles occidentales.

Le rôle de passeur de Ravi Shankar m’est donc apparu comme essentiel. peut être fallait-il qu’il joue avec Menuhin pour qu’il parvienne jusqu’aux mélomanes et avec les Beatles pour que nous le fêtions dans les années soixante: routards vers Katmandous sur les routes de l’Inde, babas et hippies des fleurs dans les cheveux, expériences psychadéliques et musique planante… malgré notre voyage au Rajasthan, c’est Shankar, le passeur que je retiens.

Joseph Anton – une autobiographie de Salman Rushdie

Après les violences meurtrières à la suite de ce film que personne n’a vu, des caricatures de Mahomet, ce livre invite à la réflexion intellectuelle et politique, sur la liberté d’expression, la laïcité.

J’ai donc passé une bonne semaine en compagnie de Rushdie: 725 grandes pages!

Joseph (Conrad) Anton (Tchekov) est le pseudonyme de l’auteur des Versets Sataniques sous la menace de la fatwa de Khomeiny. Comment vivre dix ans caché, sous la protection des Services secrets de Sa Majesté? Je m’attendais donc à un roman d’aventure, d’espionnage – genre Le Carré mais en vrai . Dix ans d’Histoire, du 14 février 1989 au 11 Septembre 2001. Dix ans de luttes d’influence, de tractations avec l’Iran de Khomeiny puis de ses successeurs pour annuler la fatwa, rencontres avec Margaret Thatcher, John Major, puis Tony Blair, avec Clinton…  Voyages clandestins ou annoncés de Londres à New York mais aussi Oslo, du Chili à la Nouvelle Zélande. Mesures de sécurité oppressantes, parfois cocasses.

C’est aussi un panorama de la littérature contemporaine. Le livre s’ouvre sur la messe en l’honneur de Chatwin, ami de Rushdie. Si Rushdie a pu survivre à la condamnation à  mort iranienne c’est d’abord grâce à l’affection et à la mobilisation des écrivains amis. Le lecteur est donc entraîné à la suite de Salman et rencontre les plus grands auteurs anglophones ou non: Harold Pinter et Graham Greene  de Styron  à Paul Auster, Susan Sontag aux Etats Unis, Nadine Gordimer, Gunther Grass et même Borges. Ecrivains indiens de langue anglaise aussi: Arundati Roy et tant d’autres. Dix ans de littérature et de mobilisation sans relâche pour la liberté d’expression.

C’est l’histoire d’un homme, déraciné, d’une double culture, héritier d’une riche culture indienne, élève des meilleurs écoles britanniques. origines,   son patronyme de Rushdie venait d’Averroès Abul Walid Muhammad ibn Ahmad Ibn Rushd qui défendait déjà la liberté de la philosophie loin du carcan des théologiens. Années d’apprentisage à Rugby, école élitiste  où « il existait trois erreurs fatales que l’on pouvait commettre, mais si l’on n’en commettait que deux sur trois on pouvait être pardonné. les erreurs étaient les suivantes : être étranger, être intelligent, être mauvais en sport. […]Il les commit toutes les trois. »

 

C’est avant tout l’histoire d’un écrivain dont le métier est l’écriture. Il nous livre le processus d’écriture de ces livres les plus fameux, ses sources d’inspiration, les clés de ses romans. J’ai furieusement envie de relire les Enfants de Minuit que j’avais énormément aimé autrefois après ces précieux enseignements. Militant de la liberté d’expression, il veut d’abord être reconnu pour ses écrits.

J’ai dévoré les 250 premières pages. Je me suis un peu ennuyée quand il décrivait par le menu toutes les tracasseries des policiers et les mesquineries d’un certain milieu londonien, mesquineries aussi de son ancienne femme dont on n’a vraiment pas envie de connaître les rancœurs. Rushdie ne nous fait grâce de rien, ni de ses entrevues successives avec les  responsables des services secrets ou les fonctionnaires de Sa Majesté, des hésitations des éditeurs qui refusent de sortir l’édition en poche des Versets sataniques et hésitent à publier ses autres romans . Après tout, trois attentats ont touché traducteurs et éditeurs étrangers au Japon, en Norvège et en Italie! Il détaille aussi les efforts de ses amis, du PEN-club américain, du parlement européen des écrivains, de Bono et U2…il ne veut oublier personne. La lectrice a décroché parfois au milieu du livre. Et pourtant j’ai poursuivi, happée par l’enjeu et aussi par l’art de l’écrivain.

 

Trishna film de Winterbottom

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Winterbottom a réussi à faire un film bollywoodien avec danses et chansons, couleurs.

Adaptation de Tess de Thomas Hardy : Trishna, la jeune paysanne du Rajasthan est remarquée par Jay, fils de famille, qui possède des hôtels à Jaipur. Un séjour à Bombay permet de voir les studios de Bollywood et de fréquenter la jeunesse dorée. Jay, enfant gâté inconsistant, ne s’affirme qu’en humiliant Trisna….

On peut aussi  voir dans ce film, un dépliant touristique, de ce tourisme Heritage où les touristes sont accueillis dans les appartements des maharadjahs ou dans le zenana des maharanées comme des princes. Le nom de ces hôtels  figure au générique – réservation possible par Internet.

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Divertissement coloré et réussi mais sans grande invention. Les acteurs : Freida Pinto est ravissante et danse parfaitement. Riz Ahmed est aussi très crédible.

J’ai enfin trouvé les Moghols! (lectures)

SAISON INDIENNE

mausolée d'Akbar

Pour préparer notre voyage à Delhi, Agra et le Rajasthan j’ai abordé mes recherches bibliographiques dans le plus grand désordre. Je n’imaginais pas la richesse de la documentation, ni sa variété. Le mot-clé « Inde » n’était pas opérationnel. J’ai donc découvert une littérature indienne foisonnante, des essais, des relations de voyage….

En visitant  plusieurs « Forts Rouges » et les palais du Rajasthan, je me suis rendue compte que j’aurais mieux fait de me documenter plus sur les Moghols.

La meilleure introduction, ce n’est pas un livre mais le film Jodhâa et Akbar qui m’a fourni des personnages en chair et en os pour peupler ces grands forts et palais.

Le Diamant des Moghols d’Alex Rutherford (Pygmalion)  raconte la vie de Babur, (1483-1530) premier Moghol qui a conquis l’Hindoustan venant de Ferghana (Ouzbékistan), arrière-petit-fils de Timur (Tamerlan) qui lui-même prit Delhi en 1398.

Ce roman historique fait la place belle aux faits d’armes et aux intrigues. Le long siège de Samarcande a commencé de me lasser, les combats contre les tribus hostiles ouzbèkes m’ont fait abandonner la lecture, avant même que Babur n’entre en Inde.

J’aurais préféré lire quelques extraits du journal de Babur, lettré qui rédigea sont autobiographie.

 

Le Songe du Taj Mahal de Christian Petit (Fayard)

C’est aussi un roman historique, mais plus aimable, dse déroulant à la cour de Jahangir

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(1605-1627) à qui succéda Shah Jahan. Le héros de l’histoire est un joailler de Bordeaux entraîné dans des aventures rocambolesques à Londres où il doit livrer un collier merveilleux au roi Jacques 1er . Sauvé par un magicien indien Birbal qui devient son ami il le suit jusqu’à Agra, alors capitale de l’empire Moghol où il devient ingénieur des arts du Grand Moghol. Intrigues de cour, histoires d’amour courtisanes ou princesses.

 

 

L’histoire se poursuit pendant le règne de Shah Jahan et on y voit mourir Mumtaz et construire le Taj Mahal.

L’histoire d’Augustin Hiriart de Bordeaux est une très agréable et facile lecture, roman d’aventure et roman d’amour, je me suis laissé prendre même si le roman historique n’a pas la saveur des relations des voyageurs de l’époque.

Les Voyages en Orient du Baron d’Aubonne (1605-1689) de Jean-Baptiste Tavernier

Cette relation de voyage est un texte qui a toute la saveur de l’original. Merveilleux observateur Tavernier raconte la vie en Perse et en Indes en textes courts et très vivants. Le Moghol est alors Aurengzeb peut être moins prestigieux que ses prédécesseurs puisqu’il n’a pas laissé de mausolées comme les autres grands Moghols.

Taj Mahal


 

Promenade avec les dieux de l’Inde – Catherine Clément

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Promenade avec les dieux de l’Inde est l’adaptation d’une série d’émissions diffusées sur France Culture, annonce le 4ème de couverture. L’auteur adopte ici le ton de la conteuse pour aborder les mythes hindous et les grandes épopées que sont le Râmâyana et le Mahâbhârata, entre autres. Courts chapitres, ton alerte souvent ironique, où la spécialiste de la psychanalyse nous régale de symboles, d’allusions rigolotes.

Une de mes découvertes (et il y en a beaucoup) est celle de Ganga, déesse du Gange, décrite  non pas comme majestueuse mais comme une fillette capricieuse

p 58  « Regardons la tête de Shiva. Il a au sommet du crâne le chignon que portent les ascètes, une sorte de boucle qui ressemble à la coiffure de Simone Signoret dans Casque d’or/ Et dans ce chignon roulé apparaissent le croissant de lune jailli de  la mer de lait, et une toute petite tête de femme mignonne, qui crache de l’eau.

Qui est cette jolie petite tête de femme crachant de l’eau? Eh bien c’est Ganga, la déesse du Gange. [….]

Elle vit dans les cieux. C’est une jeune déesse, peut être une fillette. Elle est insupportable. Elle habite peut être l’un des orteils de Vichnou […]seulement Ganga c' »est ne malicieuse « ah oui, dit-elle, je veux bien descendre, mais, je vous préviens, je vais inonder la Terre, je veux faire du dégât! »  […]

Voici donc Bhagirat perché sur une patte pour convaincre Shiva de se placer sous la voûte du ciel et d’attraper Ganga dans ses cheveux à l’instant où elle va sauter. Et Shiva se poste sous le ciel »

Bien sûr, Catherine Clément rend compte de la richesse et de la diversité des personnages des légendes. Dans son récit du Mahâbhârata, je me suis un peu perdue, malgré son souci de faire simple….Mais je ne m’en lasse pas, entre les bas-reliefs, d’Angkor, commentés par notre guide Prun, les explications d’Alexandra David Neel, et cette promenade charmante, j’en redemande!