Rodez en voiture et à pied!

CARNET OCCITAN

L’arrivée à Rodez en voiture est un peu compliquée : il faut tournicoter pour parvenir sur le rocher. La Cathédrale, visible de partout, nous nargue. Enfin, nous passons devant les cubes rouillés du Musée Soulages dans un vert jardin qui lui fait un écrin. Trop tôt : le musée n’ouvre qu’à 10 heures. Il me reste une petite heure pour découvrir les quartiers au pied de la Cathédrale. Je monte l’avenue Victor Hugo  le long du jardin public du foirail. Le portail Ouest est dans l’ombre (logique le matin), les côtés nord et sud sont plus difficiles à appréhender : il y a peu de recul avec un monument si grand. Le clocher étonnant avec ses étages est ouvragé. De la Place de la Cité, à l’arrière on le saisit dans son entier et au soleil.

Courte Promenade dans la ville

Je me promène au hasard des rues étroites, découvre de très belles demeures anciennes, des arches, des cours. Contrairement aux vieux quartiers d’Albi qui forment un ensemble homogène XIIIème, le bâti de rodez est hétérogène : les maisons médiévales ou Renaissance côtoient des maisons plus récentes crépies de gris au-dessus de boutiques modernes. Des bâtiments contemporains de verre et d’aluminium brossé s’intègrent très bien aux maisons anciennes. Il en ressort une impression de ville vivante, animée, le contraire d’une ville-musée pittoresque pour les touristes. Des places dégagées aèrent des quartiers de ruelles. De l’autre côté de la Cathédrale, le Palais épiscopal se dresse comme un rempart avec ses murs et son palais massif et sévère.

Après cette longue visite au Musée Soulages, nous rentrons déjeuner au gîte. La position de place-forte sur un piton rocheux était un avantage au Moyen âge mai au temps de l’automobile et de l’urbanisation contemporaine, cette ville construite sur les flancs de la colline fait de l’orientation et de la circulation automobile un cauchemar. Les rues tournent descendent et remontent inexplicablement. Le GPS délivre ses injonctions beaucoup trop tard « tournez à gauche ! », c’est une ruelle, « tournez à droite ! », c’est sens-interdit ! On réagit à contre-temps et se retrouve perdues. Finalement, nous rentrons à Flavin par une petite route le long d’un ruisseau passant par la Mouline et le Monastère. Joli itinéraire, pas le plus court, inattendu !

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

8 réflexions sur « Rodez en voiture et à pied! »

  1. Je l’ai pas mal sillonnée la ville de Rodez, c’est une petite ville que j’aime bien. Je ne me souviens pas d’avoir tournicoté comme ça pour monter en ville, c’était peut-être plus facile à l’époque. La dernière fois, ils étaient en pleins travaux pour tournicoter autour de la butte justement.

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  2. C’est une jolie ville, nous avons apprécié notre séjour là-bas. La cathédrale est très belle et le marché est bien achalandé ! Musée archéologique, musée Soulages, je me souviens d’un séjour très agréable.

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