RENTREE LITTERAIRE 2023
Cité sur plusieurs blogs, Keisha, écouté l’auteure à la radio, c’était une occasion de faire connaissance avec Agnès Desarthe dont je n’avais rien lu.
« Avaient-ils compris que la vieillesse est plus âpre quand elle est solitaire ? Avaient-ils anticipé, avaient-ils prévu qu’il serait beaucoup plus facile de se retrouver pour jouer aux cartes et échanger des recettes de cuisine quand on n’a qu’un couloir à traverser, un ou deux étages à descendre, à monter, grâce aux nombreux ascenseurs ? »
Le sujet me plaisait : faire une maison commune pour partager la vieillesse entre amis, une sorte de phalanstère, un béguinage, ou un kibboutz, alternative à la vieillesse solitaire ou pire à l’Éhpad. D’ailleurs, cela existe déjà : les Babayaga de Montreuil ont réalisé cette initiative depuis un moment.
Le contexte me plaisait bien aussi : ces juifs russes avec leur accent yiddish à la Popeck, je les entends parler, ce sont les parents des copains de l’Hashomer hatzaïr, nostalgie!
A regarder mes grands-parents et leurs amis, on ne craignait pas de devenir vieux. Car vieux ne signifiait pas« bientôt mort ». Vieux signifiait « encore là ».
[…]
Ils avaient survécu. Ils sur-vivaient et conjuguaient ce verbe au pied de la lettre : vivant supérieurement, et
discrètement aussi, à la façon des superhéros, dont les superpouvoirs sont enivrants et doivent demeurer secrets.
De courts chapitres, un roman choral où se mêlent les voix de plusieurs générations, et des souvenirs personnels qu’elle égrène. réflexions sur la vieillesse, mais pas que, sur l’écriture, témoignage impossible ou fiction imagination.
Entreprise sympathique que cette anticipation de la vieillesse, non pas celle des survivants mais des boomers. Sauront-ils aussi bien vieillir ensemble?
« Je me dis que notre génération a vécu dans un confort tel que la vieillesse a cessé d’être un privilège – le privilège de ceux qui s’en sont sortis, qui ont échappé à la mort, dont la santé a permis qu’ils résistent à diverses
épidémies. La vieillesse, pour nous, n’est que déchéance. Notre génération a tout à perdre en vieillissant. J’ai
peur que mon phalanstère ne voie jamais le jour. »
Une lecture agréable dont j’attendais sans doute trop pour que ce soit un coup de cœur.
il me fait beaucoup hésiter, je vais attendre qu’il arrive à la bibli!
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Emprunter à la bibliothèque est raisonnable ! Lecture agréable et facile.
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Je crois que je suis trop âgée moi-même pour apprécier vraiment les 📖 sur la vieillesse
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Beaucoup beaucoup aimé me balader entre ces pages!!!
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Et ça te fait une participation à Sous les pavés les pages, puisqu’on est dans la thématique d’une réflexion sur l’habitat..
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@inganmic : merci pour l’inclusion. En revanche je ne mets pas le logo parce que ma galerie WP est presque pleine et que je pourrai plus mettre d’images prochainement
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Pas de souci, ce n’est pas une obligation 🙂
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Je ne suis vraiment pas tentée par ce livre qui, bien sûr, m’a fait penser aux babayagas. J’ai tant à lire que je passe sans regret.
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