Chios : après midi tranquille à Thimiana

 

Chios Kampos coin de rue

 

Après une bonne sieste, chacune vaque à ses occupations. L’une va chez le coiffeur (studio de luxe 15€). Tandis que l’autre se promène dans le Kampos.

Derrière les hauts murs de grès beige à violacé passant par le rose de la pierre de Thimiana, des  orangeraies. Dommage que la période de floraison soit passée depuis longtemps, la fleur d’oranger m’enivre; C’est à Pâques que nous aurions dû venir !

Chios Kampos entrée monumentale

 

les maisons de maître sont bien cachées à l’abri de leurs murs et des portails fermés. On peut espérer en trouver un entrouvert. C’est compter  sans les chiens de garde. Seules se livrent au regard les monumentales entrées : arche cintrées souvent soulignée par l’alternance d’une pierre rose et d’une beige, soit deux pilastres surmontées d’une vasque tenant une belle grille. Aussi la variante du fronton classique triangulaire, avec plaque en marbre blanc et armoiries. A défaut des palais je prends en photo les porches. Ces palais sont souvent ruinés, parfois seul un pan de mur subsiste. Ceux qui ont belle allure sont bien cachés derrière une végétation luxuriante de palmiers, yuccas, cyprès mais aussi grenadiers, bougainvillées ou bignonias qui dépassent. Je cherche les vestiges des pergolas, des bassins et des roues à eau. Le plus souvent il ne reste que les piliers des pergolas, quelquefois des éviers en marbre ou de belles plaques sculptées.

Chios Kampos 1

la superficie du Kampos est immense. Je ne peux explorer que nos environs immédiats.

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Laisser un commentaire