
Le Samothraki est un grand bateau bleu moins élégant que le Ierapetra. Il a deux niveaux de cales à voitures et le pont supérieur est au 8ème niveau. Les ponts ne sont pas aménagés pour un séjour prolongé- le plus haut est équipé de rangées de sièges en plastique mais n’a pas d’auvent,sur celui du dessous les chaises sont fixées le dos au paysage, au niveau des canots de sauvetage il y a de l’ombre mais pas de siège. En revanche les salons sont vastes et luxueux. Fauteuils beiges en cuir ou simili cuir, canapés profonds, tables avec des chaises de bistro ou fauteuils d’avion. Nous préférerions rester à l’extérieur mais il faut choisir : assis au soleil ou debout à l’ombre.

Nous regardons Chios s’éloigner : le Rocher d’Homère. Le monastère sur le rocher est plus beau vu du large. La petite église Ag Yannis Tholos parait encore plus minuscule sur son îlet. Jolies vues de Langada. Nous sommes proches d’Imousses. Une grande Croix est plantée en son sommet.
Le Samothraki s’éloigne en pleine mer. La mer s’agite un peu. Le vent souffle davantage. Au bar : tyropita et croque-monsieur. Nos téléphones mobiles bipent : un opérateur turc nous souhaite la bienvenue.
Sieste.
Lorsque nous nous réveillons les côtes turques sont toujours présentes. Une île immense se rapproche : Lesvos, nous la longeons pendant une heure et demie. L’arrivée sur Mytilène nous surprend. La ville est beaucoup plus étendue que Vathy ou Chios. On distingue des immeubles. Même à Rhodes les maisons et hôtels dépassaient rarement deux étages. Le port est en retrait. Nous avions l’habitude d’accoster au milieu des terrasses de café. Ici, parkings, hangars et camions.