
Est-ce un hasard? une coïncidence? les grèves, les manifestations, le feuilleton de Mordillat « Les vivants et les Morts », ce film qui raconte comment des ouvrières ont résisté aux licenciements en essayant de bâtir une SCOP. le peuple de gauche se réveillerait-il, redécouvrirons nous la solidarité après les années blin bling?
La réalisatrice donne la parole à ces ouvrières d’une usine de lingerie sous la menace d’une liquidation judiciaire. Au début elles sont perplexes. Se lancer ou non dans l’aventure. Rien n’est gagné. Persuasion, hésitations, elles parlent , elles se parlent, elles travaillent aussi. Jeunes vieilles, campagnarde ou chinoises ou Africaines.
Comme elles, on y croit à la SCOP. Si bien que le patron se manifeste, propose un nouveau plan. Est-ce lui qui a torpillé le projet? Ou l’indifférence des grandes surfaces. « Mais où sont passés nos petits clients? » se demande une ancienne. On n’a pas fait le poulet ni invité les moines qui auraient chassé les mauvais esprits, se lamente une asiatique…
Mieux qu’un documentaire, un vrai film avec des personnages attachants!