Un mois autour de la Roumanie en Logan et chez l’habitant
Malgré la pluie, nous suivons le circuit n° 25 du guide Evasion qui traverse les villages polonais de Pârtezti Sus et de Cacica. Les Polonais ont été invités au 19ème siècle pour travailler dans les mines de sel.
Sous l’orage, les maisons roumaines ou polonaises ne semblent pas bien différentes de celles des autres villages de Bucovine : bois peint en jaune se détachant sur des planches noircies ou verte et grises ou rose et marron. Ferrures travaillées en garniture des gouttières, sur les rebords des toits, pignons métalliques sur les toits des puits couverts.. Le charme supplémentaire est apporté par la vigne qui court sur les façades. Depuis la Transylvanie nous n’avons plus vu de vigne. Dans des montagnes, le climat est trop rigoureux.
A Cacica, je m’y précipite pour visiter de la mine de sel.
Je ne ressens aucune claustrophobie, aucune angoisse sous terre dans les mines. Au contraire, un bien- être dans la terre hospitalière. Et un immense respect, une admiration pour le travail des mineurs qui ont creusé de leurs mains ces labyrinthes. Grand pitié aussi pour les chevaux qu’on a descendus pour vivre dans l’obscurité. En Autriche, nous avions visité des mines de sel avec des toboggans glissants. La visite de Cacica n’est pas spectaculaire : je parcours des couloirs noirs et rectilignes pour aboutir à une très grande salle aménagée par les Polonais en église catholique (autel et crucifix) puis on découvre plus loin une piscine et la « salle de bal »attraction inédite pour l’aristocratie au début du 20ème siècle. Le roi Carol y aurait dansé et serait arrivé en radeau flottant sur la piscine. La dernière salle contient un terrain de handball – peut être intéressant quand tout est recouvert par la neige ?. Une bonne centaine de marches plus tard (ou plutôt 200) je fais surface.