Un mois autour de la Roumanie en Logan chez l’habitant

Quand un site est trop vanté, trop attendu, il y a un risque de déception.
Nous avons vu tant de cimetières ombragés où les tombes sont blotties autour de l’église entre la végétation sauvage et les fleurs cultivées que le site de Sapantsa plat, sans une ombre, dans la chaude journée de Juillet, nous paraît inhospitalier.
J’avais imaginé qu’un guide nous traduirait les épitaphes en vers, pour qu’on puisse les comprendre. Il faudra nous contenter des images pour imaginer l’histoire du défunt.

De très nombreuses scènes de la vie quotidienne du village y sont retracées en couleurs vives. La bonne cuisinière à ses fourneaux, la fileuse, la maîtresse d’école, le communiste, le berger et son chien, le chasseur…Nous trouvons la stèle de la petite fille morte d’un accident de la route. Nous voyons aussi les bouteilles, causes de nombreux décès au village.
Ce détail paraît choquant : dévoiler les faiblesses d’un défunt n’est pas dans notre tradition…