Arrivée à Louxor – Medinet Habou

PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

 

Medinet Habou

 

Arrivée à Louxor

L’employé du train nous réveille à quatre heures du matin et apporte le plateau du petit déjeuner avec  un croissant, un gâteau, de la confiture, du beurre, un petit pain et du fromage. Nous avons juste le temps de sortir les valises.

Sur le quai où nous attend le transfériste de Sylvia nous attend. Le minibus traverse Louxor dans la nuit, déserte et très sale. Puis roule dans la campagne à très petite vitesse jusqu’à un barrage de police . Le pont est fermé aux touristes : il faut attendre 6 heures que le dispositif policier se mette en place. Le chauffeur et Dimitri, le transfériste, s’endorment. D ne décolère pas et râle tant qu’elle peut. J’aimerais qu’elle se taise. J’ai peur que ce soit mal interprété. Et puis, j’aimerais bien faire un somme. La nuit a été courte. Le jour se lève. Des écharpes blanches zèbrent le ciel.

Notre chambre est encore occupée. Nous buvons un thé et Mahmoud nous conseille d’aller visiter le temple de Médinet Habou.


Médinet Habou

Un chemin de terre nous conduit en dix minutes à notre premier temple que nous découvrons dans le petit matin. L’énorme pylône est gravé. Nous passons, éberluées, de colonnades en cours.

On ne visite pas un temple égyptien comme des ruines grecques ou romaines. D’abord les dimensions sont très différentes. Surtout les images sont bien plus présentes. Il se lit comme une bande dessinée. .Certaines figures sont répétées. Certaines scènes racontent une histoire précise, un moment précis.

 

Entre anecdote et symbole, les lectures sont innombrables.  Une conférencière intéressante, nous livre quelques pistes. Nous  suivons son groupe dans une chapelle latérale dans laquelle était entreposé du grain, dédiée à Osiris. Osiris et le grain symbolisent la Résurrection. Hier, au musée du Caire nous avons remarqué un « Osiris » en orge germé sur une fine toile. La guide montre aussi Happy, le dieu hermaphrodite du Nil avec des seins et des bourrelets. Elle insiste sur le caractère « démocratique » de cette résurrection : Pharaon travaille lui même la terre et récolte le grain. Elle insiste sur le voyage solitaire du défunt qui seul devra répondre de ses actes.

Sur le pylône, les guerres de Ramsès III son retracées. Ramsès tient ses prisonniers par les cheveux. Des scribes comptent les mains coupées ainsi que les phallus (les langues,) en tas.
Tout est mêlé, histoire et symboles. Sans compter les hiéroglyphes que je ne sais pas déchiffrer.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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