PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002
André a obtenu l’insigne faveur de pouvoir visiter notre chambre. un taxi nous fait un tour du Caire by night. Cela vaut le voyage. Les minarets d’El Azhar illuminés sont encore plus beaux que le jour. La Citadelle se détache. Les rues sont animées et les cafés sont pleins. On a même dressé des tentes, sortes de cafés de toile. La circulation est fluide. La mosquée de Mohamed Ali est merveilleuse.
Derviches Tourneurs
Le spectacle des derviches tourneurs est gratuit. Une dizaine de musiciens costumés en galabieh gris foncé ou en robe blanche immaculée ouvrent le spectacle. Les instruments à cordes sont rudimentaires, une petite caisse ronde sur un long manche ; ils sont assez discrets. La flûte (genre piccolo) se fait bien entendre. Il y a deux djembés portés au cou par des lanières et plusieurs tambourins. L’horreur c’est un instrument criard au son de biniou qui agresse désagréablement nos oreilles et couvre tous les autres instruments .A la fin du spectacle ils seront trois et ce sera carrément insupportable.
Le spectacle de danse commence tranquillement. Un jeune fait un solo de tambourin et danse quelques tours. Puis un vieux avec des castagnettes, ce spectacle m’apparaît un peu ridicule. Il a beau danser très bien, ses poses évoquent trop le flamenco. Enfin un groupe vêtu de vert le soliste avec trois jupes superposées qui tournent. Il danse d’abord avec trois couvercles ronds puis se débarrasse d’eux puis de ses jupes. Au début cela fait un peu strip-tease mais cette toupie humaine devient de plus en plus fascinante. Quatre hommes vêtus de blanc avec des justaucorps rouges brodés de vert l’accompagnent avec des figures très variées ? Leur chorégraphie évoque la démarche du chameau ou d’autres mouvements suggestifs. Nous sommes conquis. Le danseur tourne depuis une demi-heure, il a l’air complètement en transes, perdu ailleurs. Plus tard il sera remplacé par un autre groupe moins convainquant.
