CARNET TOSCAN
Le soleil éclaire le Val D’Aoste et un sommet massif enneigé.
L’autoroute traverse d’immenses rizières dans une ambiance tropicale, champs verts fluo petits canaux, nombreuses aigrettes, température douce mais nuages gris. On se croirait à Cuba. Les rares villages de brique ont d’élégants clochers.
Entre Alessandria et Gènes, sous un ciel tout à fait couvert, nous retrouvons les montagnes et les tunnels. A l’approche de Gênes, le trafic se ralentit et même bouchonne. Sur la mer le ciel devient bleu, le soleil chauffe. L’autoroute est censée longer la Méditerranée de Gènes jusqu’à la Marina de Carrare. Je me réjouissais de cet itinéraire le long de la Riviera Ligure passant près des Cinque Terre près de la Spezia. C’est un spectacle tout à fait intermittent. La côte est si escarpée que l’essentiel du trajet est souterrain. On sort d’une galerie parfois longue d’un bon kilomètre et déjà 100 mètres plus loin s’ouvre un autre tunnel. Il faut se dépêcher de regarder la mer et par chance on découvre un petit port ou un village perché au sommet d’une colline. Le meilleur moyen d’explorer cette côte est sûrement le bateau !
11h30, nous entrons en Toscane : montagne découpée par les carrières de Carrare. Le marbre blanc brille comme de la neige. De l’autre côté de l’autoroute, des gros blocs taillés attendent.
Lucques est une jolie petite ville encerclée de fortifications de brique rose très bien conservées. Sur les remparts, une belle promenade ombragée par des platanes géants et des tilleuls en fleur, est aménagée pour les piétons et les cyclistes. De là, on découvre les tours, les campaniles et les toits. Les fossés sont plantés d’un gazon vert.
La sortie de la ville est pénible, la campagne très urbanisée.15h, dans un petit bois, nous dévorons les trois œufs durs avant de prendre l’autoroute à Pistoia.