Comé – Possotomé

JUMELAGE CRETEIL/POBE

source thermale : Possotomé

L’aventure avec Sandotours

Un minibus blanc (4 rangées de 3 sièges) est venu nous chercher. Le chauffeur Kamal et notre accompagnateur, Michel. Jusqu’à Ouidah nous connaissons bien la route. Quelle est belle cette Route des Pêches avec ses cocotiers ! Impression d’espace dans notre minibus après la promiscuité (4 à l’arrière du taxi de Thierry). En revanche, du fond, nous n’entendrons pas les commentaires de Michel.

A Ouidah nous trouvons la  route principale qui va de Cotonou au Togo et qui traverse une campagne verte.

Comé
Arrêt photo sur la rive sud du Lac Ahémé en face d’un village lacustre qui n’a rien, d’extraordinaire (il faut dire qu’hier nous avons visité Ganvié)  A Comé, nous quittons le goudron. Les jeunes vont au marché acheter des cassettes de musique béninoise pour égayer la longue traversée.

un arbre magnifique

La piste vers Possotomé suit le lac qu’on aperçoit au loin de temps en temps entre les arbres. Des villages de terre rouge sont nichés dans une végétation luxuriante très verte et très mélangée : des palmiers à huile, du manioc mais aussi une forêt envahie par des lianes. les eucalyptus remplacent les magnifiques fromagers. J’ai peu de sympathie pour les eucalyptus qui fournissent du bois de mauvaise qualité – du bois de chauffe – ils poussent très vite mais ils pompent beaucoup d’humidité, acidifient le sol et appauvrissent la biodiversité. Les fromagers ont un tronc large dans lequel on creuse les pirogues. Ils fournissent une belle ombre et ont un port royal. Nous voyons nos premiers baobabs. Je ne les aurais pas reconnus. Dans la savane du nord, il poussent isolés et se voient de loin. A la même époque, ils étaient défeuillés en fin de saison sèche. Ici, la saison pluvieuse a déjà commencé, ils sont florissants quoique moins mis en valeur. Je demande à Michel s’ils sont sacrés comme à Cuba. Non, c’est plutôt l’iroko qui est vénéré. On n’exploite pas le bois du baobab, spongieux et inutilisable.

Possotomé

La source de Possotomé est célèbre au Bénin. Son nom est synonyme d’eau minérale.  Partout je commande « Un Possotomé plat » même si on m’apporte plus tard une bouteille de Fifa ou une autre marque. Possotomé n’est pas Vichy ou Vittel. C’est quand même une station thermale avec un café aménagé sur le bord du Lac près de la source (captée). La fontaine de la source est une double vasque de ciment Malheureusement, c’est jour de nettoyage nous ne voyons pas l’eau jaillir, chaude à 40°C. Une important nappe baigne toute la région. Trois autres sources jaillissent : l’une d’elles est captée pour couvrir les besoins de la population locale, un Libanais est en train de construire une autre usine d’embouteillage, la quatrième n’est pas exploitée. Nous irons la visiter plus tard dans l’après midi. Quelques hôtels, des villas avec vue sur le lac complètent la petite station thermale.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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