Le fort de Ranthambhore et le temple de Ganesh

CARNET INDIEN

le fort de Ranthambhore perché sur la colline

L’après midi se passe à la piscine. Je me méfie du soleil, à l’ombre il fait plutôt frais.

Rendez-vous avec le chauffeur pour nous conduire au fort à 16h.

Achat d’eau dans la rue 15Rs au lieu de 61Rs prix de l’hôtel.

La petite route qui monte au fort passant par la Réserve, est très escarpée et pleine de nids de poule. La Suzuki Swift Marutti cale à plusieurs reprises. Le chauffeur recule pour reprendre de l’élan. Les 7km paraissent interminables. La piste se termine sur une petite place d’où part un escalier . Un homme se présente comme guide. Je n’avais pas pensé à prendre un guide, celui là est le bienvenu. Nous montons 4 à 4 les marches et passons par 3 portes, chacune savamment conçue pour repousser un assaillant. L’une d’elle fait un angle droit pour empêcher le passage d’un éléphant, devant la suivante se trouve un gros rocher, un visage grossièrement sculpté, le guide jette un caillou à la face du traitre qui aurait vendu le fort, ce serait une coutume locale de lapider le méchant homme. A chaque tournant, sous un petit abri un rocher est peint en orange avec des yeux et des oreilles d’éléphant représentant Ganesh, des petits Ganesh sur le chemin du temple.

les singes montent la garde

La forteresse est très ancienne. Ses heures de gloire se situent au 13ème siècle avant la conquête de Ala-ud- din-Khalji en 1301. Il repassa sous la domination d’un clan Rajpoute. Passée la porte d’entrée, sur une esplanade, se trouvent les palais du roi Hamir et de vastes bassins carrés, réservoirs très profonds où prospère un  végétal rose qui cache le liquide. Un très joli palais à coupoles et colonnes coiffe la colline. On y accède par un escalier très raide.

Plus loin, sont éparpillées des maisons, une petite mosquée reconnaissable à sa coupole trapue encastrée et ses drapeaux verts.

Encore plus loin le Temple de Ganesh est précédé d’une sorte de marché, ensemble d’auvents de tôle, de branchages. On y vend toutes sortes d’objets et des beignets. Je refuse le collier des roses qu’on me propose. Une vache et son veau divaguent librement.

Pour entrer dans le temple on se déchausse et il faut également se laver les mains. Le guide a fait emplette de touffes d’herbes verte et d’un sachet de beignets ; Il sort un billet qu’il place  sur le plateau d’un prêtre qui le bénit et lui met une tache orange entre les yeux. C’est maintenant mon tour : tache orange, donation, bénédiction. Mon guide est dévot : il s’allonge par terre devant la divinité, place sa touffe verte et le sachet. A la sortie, le prêtre de Shiva se trouve dans une petite case : offrande, tache rouge, bénédiction. Le prêtre noue une ficelle rouge à mon poignet. Me voici doublement bénie. Je décline la proposition d’aller me recueillir à la mosquée fréquentée par des jeunes en  kurta blanche, pantalon blanc et barbe caractéristique.

perruches

Un groupe d’Américains admire le panorama sur la Réserve. Sur le bord d’un des deux petits lacs, ils ont repéré les canters et sont très excités. Avec les jumelles surpuissantes et leurs téléobjectifs XXL, ils prétendent avoir découvert un tigre. Je reste sceptique et descends en vitesse les marches. Il faut avoir quitté la Réserve avant 17h30.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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