On the road again….de Ranthambhore à Jaipur

CARNET INDIEN

 

au cul du camion : blow horn!


Au petit déjeuner, le serveur est prévenant : « repeat juice ? » – « repeat toast ? », la formule m’amuse.

A la sortie de Ranthambore,la route passe par des vergers d’arbres fruitiers, quelques vielles maisons sont couvertes de tuiles. J’admire le  galbe des pots à lait en laiton brillant, très renflés vers le bas au col étroit s’évasant à l’embouchure pour permettre d’empiler un autre pot au dessus. Nous suivons des camions chargés de foin ou de son dans des sacs de toile qui débordent de tout côté comme des ventres. Un  cycliste passe,  en dhoti, un grand châle sur les épaules. Au café, toute une assemblée enturbannée dans des turbans blancs éclatants.

Huit grands troupeaux de moutons se succèdent, les bergers vêtus de blanc, enturbannés avec de grands bâtons ; Deux escouades de petits ânes gris chargés de bidon les suivent.

11h : aux portes de Jaipur, une très grande ville, 2.5 millions d’habitants selon le guide Bleu, 5 d’après Lalil, le guide. Les quartiers périphériques s’étendent loin,  encore ruraux : des dromadaires au poil soigneusement rasé avec des motifs compliqués tirent des carrioles. Les vaches se trainent au milieu des déchets et des papiers gras. Concessionnaires auto, ferrailleurs, tout se mélange dans un embouteillage sérieux. La situation se complique en centre-ville avec le chantier du métro. Des piles de ciments s’élèvent haut, comme à Delhi. La circulation est dense, le chauffeur s’égare…Finalement il s’arrête devant un  très joli palais tout blanc à l’entrée en arche hindoue s’ouvrant sur une allée blanche bordée de plantes vertes en pots : Khandwa Haveli

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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