CARNET PELOPONNESE CRETE 1999

9H, les rues de Rethymnon encore vides, s’animent petit à petit.
La mosquée et les deux minarets, les maisons vénitiennes, Les balcons de bois fermés, sorte de vérandas, sont caractéristiques de cette ville. Les rues commerçantes ont un parfum oriental de souk. Trop nombreuses boutiques pour touristes peu regardants (T-shirt, céramiques de mauvais goût …) mais aussi des trouvailles : un coiffeur à l’ancienne avec ses cages de canaris et son matériel vétuste, le marchand d’icônes et de bondieuseries, le safran vendu tel qu’il est récolté dans les étamines de crocus.

Citadelle vénitienne
La citadelle vénitienne occupe une grande superficie. La pierre blonde est belle. Les volumes architecturaux sont surprenants : remparts découpés, guérites et créneaux, mais aussi cubes et coupole de la mosquée, demi-cylindres des magasins ou des arsenaux vénitiens, curieuse construction avec un toit en pyramide.

L’heure de l’apéro
Nous cherchons une terrasse sympathique pour rendre un pot en regardant les badauds passer. Dédaignant les cafés en bord de mer avec leurs fauteuils rembourrés, les terrasses chics sous de grands stores, pour nous attabler sur de simples tables en bois avec des chaises de bois paillées. On nous sert l’ouzo avec les mézés : fromage de brebis, tranches de tomate et olives, le tout pour 750 drachmes. Curieusement, il n’y a que des femmes grecques attablées, c’est bien rare. Vers midi et demie, nous sommes heureuses de quitter la ville chaude pour rentrer chez nous.
Spili

Arrêt gyropita à Spili, bourgade sympathique à mi-chemin. La place est rafraîchie par une curieuse fontaine vénitienne toute en longueur où l’eau est crachée par quinze lions. C’était plutôt un mauvais plan : la circulation dans l’impasse de la fontaine est infernale, une bétonneuse coince l’autobus sur la grande route qui bouche tout le trafic. Tout le village s’en mêle, la tension monte, nous ne savons plus comment sortir de là, on se lance dans des manœuvres en marche arrière risquées …
Baignade à Kokkinos.
Sur la plage de Kokkinos, les vagues sont juste assez hautes pour que la baignade soit amusante, et pas assez pour qu’elle soit dangereuse. Selon la plage, le vent, l’heure, l’état de l’eau change et les baignades sont très variées.
je me souviens de cette ville avec ses jolies maisons. Elle me faisait l’effet d’être très (trop) touristique quand on venait des monastères et des sites antiques dans les montagnes désertes (ou presque).
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