Seville vieux quartiers

ANDALOUSIE Pâques 2009

 

 

notre maison place de l’Alfalfa et son patio

Place de l'Alfafa
Place de l’Alfafa

Pique-nique sur le balcon

Nous déjeunons sur le balcon dans notre patio planté d’orangers. Deux galeries modernes et simples font les ¾ du tour du patio, le garde-corps est peint en vert et le carrelage est beige rosé. Certains occupants ont accroché des pots de géraniums du jasmin ou du bougainvillier. Notre balcon a une petite table en teck et des chaises pliantes assorties. . A notre arrivée, il y a dix jours l’odeur entêtante de fleur d’oranger nous avait saisies, malheureusement la floraison est terminée. Au menu saumon et asperge pour un pique-nique

 

piquenique sur le balcon
piquenique sur le balcon

Séville Barrio de Santa Cruz

Barrio de Santa Cruz
Barrio de Santa Cruz

Nous ressortons à 15H45 pour une promenade dans le Barrio de Santa Cruz. Nous contournons San Isodoro et découvrons son porche gothique en pierre grise orné simplement d’une étoile à 6 branches. Nous passons ensuite devant le Musée du Flamenco, tout neuf pour rejoindre le circuit proposé par le guide Gallimard qui commence calle Abades, très ancienne rue de Séville : le cardo maximum de la ville antique d’Hispalis. Au coin de la calle Abades et de la calle Guzman el Bueno se trouve la Casa Pinelo fermée le dimanche. En suivant Guzman el Bueno nous entrons dans la Juderia. Les synagogues ont été transformées en églises. De la présence juive, il ne reste que quelques noms de rues et une légende : celle de Sosanna qui, en 1480 a dénoncé son père et les siens comme conspirateurs

vieux quartiers
vieux quartiers

Hospital de los Venerables .

Avant de trouver la rue de la Juderia, nous entrons dans l’Hospital [/b[b]]de los Venerables : très grand bâtiment baroque rose et blanc. Son nom ne nous inspire guère. Aujourd’hui, dimanche l’entrée est gratuite et l’exposition Séville et Velázquez me tente. L’audio -guide est bien fait : il situe la construction de l’Hospital dans son contexte historique  au milieu du 17ème siècle. Une épidémie de peste décime la ville. Après la prospérité apportée par l’or des Amériques voici le déclin qui s’amorce. Il s’agissait de recueillir les Vénérables, de vieux prêtres indigents, certains réduits à la mendicité. L’hospice réalisé en style baroque est construit autour d’un cloître bordé d’arcades d’une grande simplicité. En revanche l’église est peinte à fresques de Juan de Valdès Leal et de son fils Lucas. Des statues de bois peint complètent le décor.

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Le clou de l’exposition est une très belle vue de Séville au 16ème par Juan Miguel Serrera : les galions apportent les trésors des Amériques, on voit le pont  à ponton de Triana , la tour de l’Or, la Cathédrale et bien sur la Giralda. Je suis toujours très sensible à ces représentations historiques que je contemple toujours avec autant de plaisir aussi bien à Carnavalet à Paris qu’à Naples ou à Budapest. Les autres tableaux sont d’inspiration religieuse. La Sainte Rufina de Velazquez mais aussi les Immaculées Conceptions en équilibre sur une bulle transparente de Velazquez et Cano oou mieux avec des angelots diaphanes dans la bulle. Deux tableaux de Pacheco, le maître de Velazquez et de Cano et un Murillo sont exposés.

Nous reprenons nos déambulations dans les ruelles de la Juderia, découvrons des placettes occupées souvent  par des restaurants, façades blanches soulignées de jaune d’or ou de rouge. Ferronneries, grilles aux fenêtres ; Par moment, on voit les coupoles vernissées d’une église, la haute silhouette de la Giralda, les murs de l’Alcazar. La ruelle de la Juderia tortille, s’enfonce par un passage couvert. On se croirait dans une médina, à la différence près qu’au Maroc les maisons arabes sont aveugles. Ce sont les maisons juives du Mellah qui ont des fenêtres comme ici.

 

La petite place de Santa Cruz est ravissante avec cette croix des serruriers en fer forgé que j’ai cru contemporaine. La place de dona Elvira est tranquille avec ses orangers et ses bancs d’azulejos. On s’y arrête. Le patio des Banderas, ancienne place d’Armes est beaucoup plus vaste, dominée par la Giralda. La calle Aguas longe les murs de l’Alcazar, un canal en hauteur conduit l’eau destinée aux jardins. Nous trouvons une pizzeria installée dans un ancien hammam maure, dans la Meson del Moro ; Non loin de là, la Casa de Murillo est fermée pour restauration.

Nous terminons la promenade dans les Jardins Murillo qui s’étendent entre les murs de l’Alcazar et le Barrio de Santa Cruz. Une large artère moderne ouverte à la circulation les borde de l’autre côté. Nous restons assises juste en dessous du monument à Colon : un bateau traversé par deux colonnes.

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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