ANDALOUSIE Pâques 2009

Nous partons très tôt pour profiter de la belle lumière du matin. La Cathédrale n’ouvrira ses portes aux touristes qu’à 11 heures.
Nous tournons autour de la cathédrale dans ce curieux espace délimité par des chaînes suspendues entre des colonnes de pierres. A côté de la Giralda, un porche gothique porte un tympan Renaissance. Nous entrons par une porte latérale. C’est la Messe. L’assistance est rare. Les prêtres sont vêtus de rose, ils chantent en latin dans le chœur.
Seul le chœur et la Capilla Mayor sont allumés. C’est la partie a plus brillante de la cathédrale avec les grilles plateresques et le retable de bois sculpté doré. Les stalles du chœur sont en bois travaillé. Evidemment nous devons rester discrètes. Le reste de la cathédrale est dans la pénombre.
Nous reviendrons munies de billets à 11 heures avec la foule suivant les guides munis d’un éventail, d’un parapluie ou même d’un lapin en peluche.

Giralda
Je file à la Giralda qui ressemble comme une sœur à la Koutoubia de Marrakech que je ne connais que de l’extérieur. Je monte allègrement les 35 paliers d’une rampe peu inclinée que le muezzin autrefois gravissait à dos de mulet. L’ascension est coupée de pause devant des vitrines contenant divers objets. Du haut des 95 m la vue sur Séville est saisissante. Je m’amuse à situer le pont bizarre de l’Exposition de 92, à regarder dans les patios, les jardins de l’Alcazar ….

Les jardins de Los Naranjos:
Un verger fut planté dans la cour des ablutions de l’ancienne mosquée. Pavé de brique avec des rigoles pour l’irrigation ou le drainage, c’est un endroit paisible après la cohue touristique de la Cathédrale.
La Cathédrale, se visite comme un musée. Nous suivons le mouvement général dans les sacristies et les chapelles baroques, admirant le décor ou les tableaux de Murillo.


je regrette de plus en plus de ne pas connaitre Séville
J’aimeJ’aime
@Dominique : plein de raisons d’aller à Séville, mais évite Juillet/Aout c’est une fournaise.
J’aimeJ’aime