TOILES NOMADES
Pour Golshifteh Faharani!
Pour découvrir le cinéma kurde et le Kurdistan!
Pour une histoire féministe d’une jeune femme bravant ses frères et les hommes du village pour être l’institutrice d’un village reculé….
Surprise! on se trouve embarqué dans un western où ne manquent ni le shérif brave, beau, incorruptible, ni les chevaux indispensables depuis que le pont a sauté, ni les chapeaux, ni le saloon assez improbable qui donne le titre au film, ni même la musique américaine.
Et pourtant on est bien au Kurdistan où l’argent du pétrole corrompt et où règnent encore les traditions féodales et l’honneur des hommes. Honneur qui se traduit plus par la violence des armes et les crimes d’honneur sur les femmes que par l’honnêteté ou le patriotisme. Honneur de Govend qui brave ses frères, honneur des hommes qui trafiquent de faux médicaments.
Film féministe? Certainement dans la détermination de Govend, l’institutrice. Que penser de cette unité féminine de kurdes turques? Existent-elles sur le terrain dans la réalité.
Ne pas oublier la beauté et la sauvagerie de ces montagnes.

Autre western : la dernière piste de Kelly Reichardt, minimaliste, féministe, hyperréaliste et politique.
Pour ce qui est de Pas de genre, je trouve Emilie Duquenne nettement supérieure au comédien, qui n’est pas très aidé par un rôle caricatural. La vie, comme Golshifteh Farahani dans My sweet Pepperland, c’est elle !
J’aimeJ’aime
@cinémadanslalune : j’ai remarqué aussi Kelly Reichardt, je vais chercher ses films
J’aimeJ’aime
J’avais vu la bande-annonce ; je vais vérifier s’il est sorti chez moi.
J’aimeJ’aime
@Aifelle : vas-y vite, en ce moment de festival de Cannes, on va avoir une avalanche!
J’aimeJ’aime
Oh! tu me donnes envie avec ce beau film et ce sujet qui a l’air passionnant? Je ne sais même pas s’il le joue à Utopia. je me sens complètement déphasée au niveau ciné, je ne sais plus rien!
J’aimeJ’aime
@claudialucia : avalanche de bon films en ce moment c’est la saison!
J’aimeJ’aime