
ANDALOUSIE Pâques 2009
en souvenir de Carmen –
L’université de Séville est logée dans la fabrique royale des tabacs, magnifique bâtiment de pierre de taille surmontée de statue, un véritable palais. Difficile d’imaginer une usine de cigare et de cigarettes comme nous en avons visité à Cuba. En souvenir de Carmen, nous incluons la traversée de l’Université dans notre parcours. Des étudiants, des ordinateurs partout ! Envolée Carmen !
Plaza de España

De larges artères à circulation rapide cernent en une « ronda » la vieille ville. Nous traversons sans un regard pour la statue équestre du Cid. Les pavillons ou gloriettes de l’Exposition Ibéro-Américaine de 1929 ne sont pas toujours faciles à trouver.
A l’entrée du Pavillon d’Espagne, déception : un chantier a placé des palissades qui masquent la place en demi-lune.
la grande place ronde
Une vasque blanche avec des jets d’eau se trouve au milieu d’une place pavée de galets blancs et noirs dessinant des spirales,vagues damier. Le pavillon central est précédé d’une loggia à colonnades, soulignée d’azulejos. Des clochetons terminent 2 bâtiments symétriques. Deux ponts à balustres vernissés enjambent un canal. C’est le royaume de la symétrie.
Les deux ailes en demi-cercle bordées d’arcades sont interrompues en leur milieu par un autre pavillon puis terminées par des tours compliquées. Briques et azulejos, balustres et clochetons, colonnes de terre cuite, tuiles vernissées, pignons brillent au soleil. Les céramiques multicolores se détachent sur la brique rose.
les villes d’Espagne
la longue galerie à arcades soutenues par de fines colonnes blanches est précédée par une collection de plaques d’azulejos représentant chacune une ville d’Espagne. Elles sont classées par ordre alphabétique. Les plaques sont séparées par des bancs recouverts de majolique avec de petites consoles du meilleur effet.
La symétrie et le gigantisme rebutent le visiteur au premier abord. La promenade le long des « villes » d’Espagne distrait et charme. Sous le tableau représentant une scène historique on a fait une carte carrelée pour situer la ville. Pédagogie de l’Exposition Universelle !
Mais ces azulejos sont en mauvais état. Comment se fait il que certains ont 900 ans et sont encore frais tandis que ceux là en ont à peine 80 et tombent en ruine ?
Parc Maria Luisa – Gloriettes de l’Expo 1929
Nous sommes des fanatiques des jardins botaniques. A Vienne, Hanoï ou Athènes nous avons passé d’agréables moments entre deux visites aux musées ou aux sites.
Le jardin Maria Luisa est un parc très varié avec des gloriettes exotiques, des pergolas, des bassins, des jets d’eau comme au Généralife, des grenouilles émaillées et des lions qui crachent de l’eau. Il y a également une île aux oiseaux. Les arbres étiquetés comme dans un arboretum viennent du monde entier.
A l’extérieur le Pavillon du Guatemala est recouvert de céramique blanche et bleue est modeste tandis que celui de Buenos Aires est spectaculaire.






Bonjour Miriam, j’ai l’intention de faire un petit circuit en Andalousie l’automne prochain avec un arrêt à Séville. Je pense (en voyant tes photos) que cela me plaira. Bonne après-midi.
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