Athènes Musées : Kanellopoulos et Nouveau Musée de l’Acropole

CYCLADES

En face du Musée, la jolie église Metgamorphosis
En face du Musée, la jolie église Metamorphosis

Le Musée Kanellopoulos à Anafiotika est ouvert et gratuit aujourd’hui. De nombeuses salles sont vides.  Restauration ou déménagement ? Je profite de l’aubaine pour  admirer de très belles icones à l’étage.

Je remarque une Nativité du 15ème siècle entourée d’une »mosaïque » de 4 rectangles représentant les 4 évangélistes et dans les coins de carrés figurant des scènes de la vie de la Vierge.  Une de mes préférées est une Dormition de la Vierge, une Dormition de Saint Ephraïm le syrien du 15ème ou 16ème siècle. Il y a également des portraits du Fayoum  ainsi que des tissus coptes de toute beauté.

Après avoir descendu les petites rues bien tagguées cette années (c’est selon, une fois sur deux on les voit repeintes, on revient les graffiteurs sont repassés), nous prenons l’apéro à la taverne qui a installé ses tables en angle contre la grille du forum romain, c’est un de mes cafés préférés ; je dessine. Déjeuner sur la terrasse de l’hôtel Economy, je suis descendue à l’Agora (moderne) et j’ai acheté des souvlakis au coin de la rue, en face du marché.

Nouveau Musée de l’Acropole

caryatides de l'Erechteion
caryatides de l’Erechteion

Nous l’avions raté pour cause de 1er mai et de grèves en 2010. J’attendais l’occasion de le visiter.

J’ai fait une belle promenade pour m’y rendre en passant par Monasteraki, le marché aux Puces, le long de la tranchée du métro l’Agora boisée ressemble à un parc. A Thissios, un pont enjambe le métro et une grande allée dallée occupée par les étals des peintres de chromos, les vendeurs de bracelets tressés et de tricots…Plus loin, une série de très beaux cafés ont installé de grandes terrasses et de beaux immeubles néoclassiques font face à l’Acropole.

Le Musée est installé derrière une esplanade de verre qui permet de découvrir les fondations des maisons et des bâtiments antiques. Les Musée est très vaste, sombre en rez de chaussée où l’on découvre dans de belles vitrines des objets: beaux vases, terracottas, objets usuels et stèles provenant de sanctuaires de divinités vénérés à proximité : Nymphes et Pan à la Pnyx au pied de l’Acropole :  Asclépios et Dionysos accompagné par des danseuses aux vêtements plissés. Des escaliers roulants conduisent à l’étage ou le fronton de l’ancien temple nous fait face : un taureau est dévoré par une lionne, un dragon à la queue enroulée.  A droite les statues archaïques,  à gauche les statues hellénistiques ou romaines.

J’ai aimé  la  série de Korés présentent leurs coiffures bouclées et leurs vêtements drapés. Certaines ont gardé des traces de pigments et les motifs de leurs vêtements. On a reconstitué les couleurs d’époque avec des bleus francs et des rouges vifs.

Au second étage, restaurant en terrasse face à l’Acropole

Troisième étage : un écrin  pour les frises du Parthénon. Beaucoup sont des reproductions en plâtre ou même absente remplacées par des dessins faits avant qu’Elgin ne les embarque au British Museum. Ce musée me paraît être un appel pour leur retour. On pourrait, certes, se contenter de ce qui est présenté. Lire toutes les explications, étudier un à un les personnages. Après avoir consacré beaucoup d’attention aux étages précédents je n’ai plus la patience nécessaire. Il me faudra revenir une autre fois et aller directement en haut !

Lire également sur un blog ami un article très détaillée : ICI

Je garde toutefois un souvenir ému de l’ancien musée de l’Acropole où l’on était beaucoup plus proche des œuvres qui se trouvaient à hauteur d’homme ;

Je rentre en complétant mon tour de l’Acropole par une flânerie à Plaka, ses restaurants et ses boutiques. Rue Byron, une pensée pour le poète. A mesure qu’on se rapproche de Monasteraki les magasins proposent des marchandises meilleur marché et de moindre qualité. Je trouve quand même le foulard en mousseline que je désirais rapporter. Malheureusement ceux de Santorin étaient beaucoup plus beaux. On ne devrait jamais différer ces achats.

Aux Aérides, je trouve la rue Eolou qui me ramène derrière l’Agora. Nous ne nous lassons pas de la terrasse sur le toit de l’Hôtel Economy. Vers 20h je vais à Omonia chercher le dîner. Everest a fermé, les kiosques sont démunis. Plus d’Albanais, plus de drogués et de marginaux comme autrefois. Omonia est déjà endormie.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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