Athènes Agora et déjeuner

CYCLADES

Agora et Hephaisteion vus de l'Acropole
Agora et Hephaisteion vus de l’Acropole

L’Agora

Nous avons toujours bâclé la visite de l’Agora coincée entre l’Acropole et le Kérameikos. Cette fois-ci, encore, nous arrivons presque à midi ; sans guide Bleu. Je me précipite au Musée de l’Agora dan la Stoa d’Attalos,(roi de Pergame 2ème siècle A D). Ce musée et tout en longueur, le groupes forment des bouchons. A l’étage, sous la galerie, se trouve une galerie de portraits : dieux et empereurs romains mais aussi anonymes à la personnalité marquée et au nez invariablement cassé. L’Agora ne ressemble pas à la place du marché rectangulaire bien  ordonnée qu’on visite dans els sites de moindre importance. Pendant l’Antiquité, ce quartier d’Athènes à la base de l’Acropole devait être très construit avec plusieurs stoas, deux bouleutérions, une tholos de nombreux bâtiments officiels sans compter les traditionnelles boutiques. Toute cette urbanisation est réduite aux fondations, de rares colonnes aux chapiteaux corinthiens géants dépassent. L’agora est plutôt un parc verdoyant aux multiples essences : oliviers en fleurs, caroubiers, platanes, lauriers qui ont la taille d’un arbre. Le grand égout collecteur traverse le jardin, il est plein d’eau en ce moment. Nous aurions pu y passer un bon moment tranquille si l’heure de déjeuner n’était pas arrivée.

déjeuner en terrasse
déjeuner en terrasse

Pour notre dernier jour à Athènes nous mangerons dans une taverne sur la promenade longeant la tranchée du métro. Tables vertes, chaises de bois brut devant une maison néo-classique à façade jaune, au tour des portes et fenêtres blancs. De petites plantes vertes aromatiques, comme c’est l’usage en Grèce, ont pour cache-pots des boites anciennes en fer. Le serveur est attentionné. Ce sera risotto aux moules (8€) et moussaka (7€) avec du vin blanc. Pendant que nous attendons, une foule de vendeurs à la sauvette vient proposer divers articles dont nous n’avons pas l’usage. Un Indien vend pour 2€ un enfile-aiguille-à-coudre. En vieillissant, je deviens incapable d’enfiler une aiguille, j’achète volontiers sa camelote. Un autre Indien apporte une « machine-à-coudre » qui ressemble à une agrafeuse et qui fait des piqûres. Lui succède un 3ème avec des cannes télescopiques, des bâtons de montagne équipés d’une lampe de poche incorporée (sans doute pour les expéditions himalayennes ?). Les enfilent-aiguilles et les cannes sont destinées à la clientèle 3ème âge, c’est un peu vexant. Une vieille en fichu passe entre les tables avec des roses. Deux petites gitanes jouent les Enfants du Pirée à l’accordéon. Elles ont fixé le prix du spectacle à 0.5€. Des africains étalent des lunettes de soleil et des montres de contrefaçon au cadran gigantesque. Ils n’insistent pas. Une Africaine s’arrête longuement avec des bracelets tressés et en choisissant spécialement pour moi un « sexy » rose. La moussaka et le risotto arrivent enfin, servis brûlant ; la moussaka a plus de pommes de terres que d’aubergines et surtout beaucoup de béchamel. Je préfère la mienne.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Athènes Agora et déjeuner »

  1. …Le centre de la ville ou j’ai ete nee etait exactement comme dans votre image ( avant d’etre detruit completement pour construire des « blocks »)…Je suis tres etonne par la ressemblance…

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    1. @George : la Grèce, les Balkans et la Roumanie ont parfois un air de famille! J’adore l’atmosphère de ces restaurants et cafés en terrasses, je pourrais y passer des journées entières à voir le monde défiler dans la rue.

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