LIRE POUR LA TUNISIE
Le personnage de la Kahina s’est imposée à Tamrezet au musée berbère où le Monji Bouras a montré les arches du Capitole d’El Jem sur des voiles et parures de mariée berbères. Reine berbère, princesse juive ou devineresse?
Guerrière en tout cas qui a unifié les tribus berbères contre l’envahisseur Hassan venu apporter l’Islam dans le Maghreb. Guerrière et stratège, elle n’hésite pas à pratiquer la politique de la terre brûlée pour limiter l’avance arabe, au risque de s’aliéner les tribus qui refusent de détruire leurs récoltes.
On raconte aussi qu’enfermée dans le Colisée de Thysdrus (El Jem), elle creusa un souterrain qui lui permit de soutenir le siège et de s’échapper.
Qui mieux que l’avocate féministe Gisèle Halimi aurait pu faire revivre cette flamboyante figure de reine guerrière?
L’abondante bibliographie témoigne du sérieux de l’étude.
Le handicap, pour moi, dans cette lecture, c’est que je viens tout juste de refermer Salambô. Aucun roman historique ne peut lui être comparé. j’ai donc regretté l’absence de descriptions précises, la flamboyance du style. Mais encore un fois, on ne peut demander d’égaler Flaubert!
Dans la grande Histoire des relations entre juifs et musulmans d’Abdelwahab Meddeb et Benjamin Stora, un article montre la Kahina comme symbole partagé entre Berbères et Juifs jusque dans la Diaspora .




Effectivement, après Flaubert ça doit être dur.
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Tiens! je ne savais pas que Gisèle Halimi avait écrit un livre comme celui-là! Passer après le Flaubert de Salambo, c’est difficile, en effet!
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@claudialucia : il faudrait penser à intercaler un polar, une BD quelque chose de facile pour passer d’un livre à l’autre
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