CARNET DES CYCLADES


A midi, nous devons libérer la chambre. Nous déjeunons rapidement sur la terrasse et à 14h nous cherchons sur Athinas le taxi (avec compteur) qui nous emmènera au Pirée. Le chauffeur a l’air d’un plaisantin, il nous raconte qu’une grande manifestation bloque le port, puis fait semblant de regarder Facebook pour nous annoncer que c’est terminé. 14€ au compteur donneront 18€ avec les valises. Il nous largue à la mauvaise porte, aux quais d’où partent les ferries pour la Crète (Gate 3). Le Blue Star Paros part de la Gate 7 au moins à 1km de là. Mais nous avons tout notre temps : avec la grève, les bateaux ont du retard ; Le Blue Star paros n’appareillera qu’à 19h au lieu de 17h30.
Nous nous installons sous un parasol rouge de la petite cafeteria où nous avons attendu autrefois le bateau pour Paros.
A 19h05 le ferry accoste et se vide rapidement. Casiers séparés pour les valises selon les destinations. Aegiali est l’avant dernier arrêt. Nous nous installons à l’ombre sur le pont. Un petit pétrolier s’installe contre la coque du ferry qui fait le plein de carburant pendant une bonne demi-heure. Je ne suis toujours pas arrivée à joindre le logeur pour le prévenir de notre retard.


Amorgos se mérite ! Le voyage est interminable. J’ai acheté des place numérotée en prévision de la nuit . Nous restons sur le pont jusqu’au coucher du soleil. Nos compagnons sont deux jeunes suisses très sympathiques. Petite déception : le soleil se couche dans les nuages

Les « sièges-avion » sont confortables, au début je somnole malgré la lumière, la télévision bruyante et les téléphones portables qui n’arrêtent pas de sonner.
Minuit : Siros illuminée. Le bateau se vide mais les téléphones portables redoublent. Paros, Naxos dans la nuit. Nous avons du mal à nous rendormir. Le voyage est interminable. Nous avons pris en grippe ces Grecs pendus à leur téléphone mobiles, le programme télévision de téléréalité (genre loft) débile, et maintenant il fait froid.
4 Heures, encore une escale.
4h45, nous entendons enfin l’annonce « les passagers en direction d’Aegiali… ». Il faut faire vite à récupérer les valises et quitter le bateau qui part dès que nous posons pied à terre.
Malgré les 3 heures de retard, le logeur est là avec une camionnette. 26 marches. Nous découvrons le studio, fermons soigneusement les volets. Nous aimerions dormir !