La Havane : Malecon, Prado, manufacture de cigares

CUBA 2004 – 27 février après midi

manufacture de cigares Partagas

A 11h30, sur le Malecon. Il fait très beau mais la mer est très agitée. D’énormes vagues viennent se briser sur la jetée. Elles sont tellement fortes qu’on a interdit la circulation le long de la digue . Nous faisons des photos des beaux immeubles qui tombent en ruines . La couleur de la peinture apparaît par plaques, délavée .

La Rue San Lazaro est parallèle au Malecon . Elle est encombrée puisque le Malecon est fermé aux voitures.

Prado

 

Nous arrivons au Prado. J’essaie de visiter la maison natale de Lezama Lima, encore un pèlerinage littéraire, mais il n’y a rien à voir.

Le Prado est une belle promenade ombragée de magnifiques ficus . Des bancs de marbres pourrons nous accueillir demain en attendant le taxi pour l’aéroport. Le Prado nous conduit au Parque Central, nous passons devant le Capitole.

Manufacture de cigares Partagas

Derrière le Capitole, nous trouvons la Manufacture de cigares Partagas.

Visite guidée en français.  Le vacarme des ateliers couvre les explications. Cette fabrique date de 1840 . Les méthodes de travail n’ont pas dû changer depuis. Les cigares se roulent à la main. Dans les ateliers, les ouvriers sont assis par deux ou par trois à de longues tables. Chacun doit rouler 100 cigares au minimum . S’il en fait plus, la prime est payée en dollars. Les calibres sont en bois, des planches creusées de rayures cylindriques. Quand la planche est pleine, on met le tout quinze minutes sous presse. Pendant le travail, un lecteur lit le matin les journaux, l’après midi, des classiques. Comme c’est l’heure de midi, il y a de la musique à la radio ; Les ouvriers chantent en même temps que la radio . Un homme passe, beau costume très mode, lunettes noires, acclamé comme une vedette de la télé : c’est le lecteur. Chaque ouvrier fait des cigares différents . Pour découper les feuilles, ils se servent de sorte de rasoirs en acier. Ici, les ouvriers fument en travaillant .

Derrière Partagas, le quartier chinois avec son portail très chinois . Nous achetons du poulet dans un restaurant de plein air . On nous y recommande de prendre un  cyclo-pousse pour arriver au Couvent Santa Clara, cela ne devrait pas coûter plus d’un dollar.  Nous en dénichons un qui nous débarque à la station des cyclo-pousse, peut être sommes nous trop lourdes ou le dollar marchandée suffit il pas ?

couvent santa Clara bleu Havane

 Le Couvent de Santa Clara se trouve au sud de la Vieille Havane . La visite est guidée. C’est donc un couvent de Clarisses (franciscaines) très ancien du XVIème siècle. Un grand cloître a été restauré, planté d’un très beau jardin avec des arbres de nombreuses essences : une ceiba, un arbre de l’hypocrisie « yaruba » dont une face des feuilles est verte et l’autre blanche. Nous avions déjà remarqué cet arbre qui ressemble à un énorme aralia  sauf que les feuilles ne sont pas vernissées comme pour l’aralia. Quand elles tombent, elles se recroquevillent comme des mains de sorcières ou comme des araignées monstrueuses.

Dans une autre cour, la Maison du Marin où est installé un hôtel . Un marin ayant quitté Cuba avait laissé sa femme dans cette maison ancienne à balcon gardée par les religieuses.
Le couvent est restauré, les murs peints en jaune pale, les volets, les poutres, les arcades en « bleu Havane », bleu vif tirant sur le turquoise, très lumineux . La guide nous montre une maquette d’une cellule de religieuse . chaque religieuse a une esclave à son service, la maîtresse a une grande chaise, l’esclave une petite, la maîtresse un grand lit, l’esclave, un petit …L’hôtel, est vraiment bon marché 25$, le même prix que notre chambre chez l’habitant.

Avant de rentrer au Védado Dominique goûte enfin un mojito . Nous nous installons à la terrasse d’un très beau bar devant l’église San Francisco que je dessine . La place est occupée par des calèches, l’endroit est superbe . le garçon donne la recette du mojito : sucre, glace pilée, de l’eau gazeuse , du rhum de la menthe fraîche et un trait d’angostura.

Nous rentrons par un taxi genre touktouk, marron à allure ancienne conduit par une fille en bonnet qui n’hésite pas à monter sur le trottoir pour doubler le camion- poubelle ?

Douglas nous sert sur la table de la terrasse un dîner végétarien : riz et légumes . nous faisons connaissance avec les autres locataires : des italiens deux couples et trois garçons suisses et italiens. Delta et Douglas ont vraiment beaucoup d’hôtes !

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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