à travers la Grande Terre – mangrove – plage Babin – vieux bourg Morne à l’eau – Le Moul

GUADELOUPE 

La mangrove à la plage Babin

La Maison de la Mangrove Taonaba non loin des Abymes est malheureusement fermée. J’attendais beaucoup de cette visite et de la promenade sur le chemin de planches. Toujours vérifier les informations des guides même récents !

Nous suivons une route passablement embouteillée à travers les champs de canne et les constructions basses. A peine une vingtaine de kilomètre nous séparent de Basse Terre et le paysage a complétement changé. Plus de montagnes ni de crêtes, la plaine et des petites collines. Plus de jungle tropicale, des cultures, des maisons et tout a l’air plus sec. La campagne semble beaucoup plus construite. Les hameaux se succèdent. Nous croisons une charrette tirée par des bœufs, le charretier fouette les bestiaux d’un long fouet. Pas de photo, le smartphone est en fonction GPS.

Plage babin

A l’entrée de Vieux Bourg, nous trouvons la Plage de Babin qui est une grande aire récréative à l’ombre de beaux palmiers en bordure de mangrove avec des carbets pour les pique-niques et un gazon ras au bord de l’eau. Pas de sable, on y vient pour les bains de boue. Les gens se badigeonnent le visage (black faces !) et le corps. On se croirait au bord d’un lac tellement la surface de l’eau est lisse, pas une ride, mais une eau un peu trouble. Un groupe fait de la gym, sorte de danse mais sans musique. D’autres ont déjà sorti la nappe en toile cirée à 10 heures du matin. Je nage un bon moment.

Vieux Bourg est au bord du Grand Cul de Sac Marin bordé de mangrove entre Basse Terre et Grande Terre . Au port, deux pompes à essence pour les bateaux. Une grande école barre le bas de la colline coiffée par l’église de Notre Dame de la Salette (cela nous amuse parce que nous connaissons l’autre Salette près de Corps en Isère). La montée à l’église est courte mais raide.

Vieux Bourg : son école et son église perchée

Aujourd’hui les restaurants de Vieux Bourg font relâche. Seul le Romeric est ouvert, très bien situé le long d’un petit canal entre les palétuviers. Sur la terrasse, des petites tables aux nappes oranges et set bleus pétrole, un air pimpant, une carte alléchante. Il faut se dépêcher pour avoir la dernière table avec vue. Après une très longue attente, les plats arrivent enfin : deux poissons grillés desséchés pour Dominique, des palourdes noires de vase de la mangrove. Je renvoie les coquillages immangeables. Beaux joueurs, ils ne les facturent pas.

>Le cimetière de Morne-à-l’eau

La route vers Morne-à-l’eau est complétement saturée. Autour de Pointe à Pitre nous avions trouvé cela  normal, mais en pleine campagne ! Visite du célèbre cimetière aux tombes carrelées noire et blanches, certaine font preuve d’un peu d’originalité et disposent les carreaux à leur fantaisie, un petit coq en faïence colorée est posé sur une tombe. On ne s’attarde pas.

La N5 de Morne-à-l’Eau au Moule est aussi bien encombrée, heureusement ce n’est pas loin. Nos hôtes nous avaient prévenues qu’il n’y aurait personne pour nous accueillir au gîte. Le portail est ouvert, je compare la maison à l’image de AirBnB. La Ti-Case paraît plus grande que sur la photo. Sommes-nous vraiment arrivées chez nous ? Un buisson taillé, une statue qui a changé de place, sinon tout correspond.

La Ti-*case

La Ti-Case est une case de planches bleues, volets de bois jaune. Table, bancs et étagères de cuisine bleu pâle sur la terrasse. A l’intérieur, une grande salle partagée en deux : côté chambre un lit sous une moustiquaire, côté salon, un canapé et un fauteuil bleu. Salle d’eau avec douche. Tout est très joli, il y a tout le nécessaire, rien de trop (pas de fenêtre, juste des volets) pas de télé mais la wifi, pas de clim mais un grand ventilo qui tourne vite. Seul hic, les rangements : pas d’armoire, des cintres sur des tasseaux dans les coins et des étagères. Ne sortir des valises que l’indispensable, plier les vêtements posés sur l’étagère. Pareil pour les courses, si on prend trop, on ne saura où le caser. En revanche, on nous a préparé l’épicerie de base, sucre, café, thé, punch, huile, sel poivre. Ce confort minimaliste me ravit.

Le terrain autour est vaste, une haie de yuccas très épaisse et très haute (et fleurie) nous isole de la grande maison de nos hôtes. Un mur blanc bordé d’aloès, d’une très belle palmeraie de cocotiers. Un bougainvillier rose donne sa touche de couleur. Dans la palmeraie nous découvrons une tour. La plage n’est pas loin, à pied il suffit de descendre une allée.

Tout se présente très bien !

 

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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