Voyage vers le Sud! de Créteil à Albi par l’A20

CARNET OCCITAN 

Jeudi :23 Septembre :  Voyage Créteil/Albi

Bruniquel village perché au dessus de l’Aveyron

679 km

6h30, autoroute déserte dans la nuit. On pourrait rouler plus vite si la prise en main de la voiture était évidente. Voiture sans clé, c’est  jouable. Sans frein à main, sur l’autoroute pas de départ en côte. Surtout une « assistance à la conduite » déconcerte ; des voyants s’allument sans raison apparente. On s’arrête au péage à Saint Arnoult pour découvrir que ces voyants apparaissent quand on change de file sans prévenir ou si on s’approche d’une ligne blanche. Quand on a compris, on fait comme s’ils n’existent pas. Mais ce n’est pas tout, le volant se bloque à un changement de direction non anticipé, si on clignote cela va. Très désagréable !

Lever du soleil sur la Beauce avant Orléans.

Sologne : l’A 71 traverse des forêts de résineux. De petites « bouffées de brume » surmontent les étangs, mares et ruisseaux de la Sologne. 10° C, c’est aujourd’hui l’automne : tous les arbres sont encore verts mais quelque chose nous dit que l’été est fini. Péage à Vierzon : 21€. Jonction avec l’A20, gratuite.

On passe le Cher, la campagne berrichonne est plus ouverte. Les prés en Creuse sont très secs. De nombreux arbres sont roussis et desséchés- automne ou sécheresse – certains ont l’air morts.

Haute Vienne, altitude 328 m, pas très haut, mais on se croirait en moyenne montagne. Le ciel est chargé, il tombe quelques gouttes. La vallée de la Gartempe est pittoresque avec un relief contrasté, des forêts. Nous traversons le Limousin sous d’épais nuages et du crachin. Parfois une très belle maison de pierre grise se dresse dans une prairie vallonnée. Autour d’Uzerche, l’A20 est très encombrée (travaux) le GPS nous entraîne sur des routes de campagne vers Donzenac où nous nous serions volontiers arrêtées. Nous retrouvons les péages autour de Brive-la Gaillarde. Même vues de l’autoroute les paysages de la Corrèze sont pittoresques, vallonnés entaillés par la Vézère, Corrèze, Dordogne que l’autoroute franchit sur de hauts viaducs. Après plusieurs tunnels, nous trouvons le Lot près de Cahors .

Nous quittons la grande route à Caussade, charmante petite ville occitane. Les constructions de briques, parfois mélangée avec de la pierre nous paraissent dépaysantes. Goût du voyage : découvrir un habitat nouveau qui ne ressemble à rien de ce que nous connaissons.

Une rue en pente à Bruniquel

Comme il est tôt ; 14 heures, nous faisons le détour pour visiter notre premier village perché : Bruniquel.  Village de Tarn-et-Garonne dominant les Gorges de l’Aveyron à la limite entre le Quercy et le Rouergue. Habité depuis la Préhistoire. Son nom est dérivé d’une légendaire reine Brunehaut exécutée en 613. Conquis en 1176 par les Comtes de Toulouse sur les Trencavel. Je vais retrouver ces familles à plusieurs reprises dans la suite de notre séjour. Les pèlerins de Compostelle ont contribu é au Moyen-âge à la prospérité du village.

Bruniquel château neuf

Courte étape dans ce village pittoresque blotti à flanc du rocher ; promenade à pas pressés dans les petites rues en pente décorées de poteries, fleur et feuillages. La vigne vierge déjà aux couleurs de l’automne, monte sur les façades. Je n’ai malheureusement pas le temps de visiter les deux châteaux, le château vieux XIIIème siècle et le château jeune (XVème- XVIIème) où l’on peut voir aussi une exposition sur l’occupation pendant la Préhistoire.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

7 réflexions sur « Voyage vers le Sud! de Créteil à Albi par l’A20 »

  1. Bonjour Miriam, ton périple me « parle ». Je connais la route. Concernant Bruniquel, le lieu a servi de décor au film « Le vieux fusil » de Robert Enrico. Quand j’y étais allée, il y avait des photos du film. Bonne journée.

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  2. J’ai grimacé avec le descriptif des « contraintes » de la voiture futuriste, (mais souri en lisant « une fois qu’on a compris, on fait comme si ça n’existait pas »)… Ca me rappelle une planche de BD (peut-être dans « Joe Bar Team »?), où, si je me rappelle bien, la voiture allait jusqu’à s’arrêter sur le bas-côté après avoir appelé la police (en fermant les portières), parce que son « chauffeur » avait commis un excès de vitesse… Il y a 25 ou 30 ans, on en riait! Demain, ça paraîtra normal…
    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

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