NORMANDIE IMPRESSIONNISTE 2024

En moins de cinq minutes à pied, par la passerelle, on est à Cabourg.
Comme nous y passerons la matinée nous préférons prendre la voiture. Longer la voie ferrée de la SNCF ligne Deauville-Dives-Cabourg. Ce train me rappelle celui de Proust très utilisé par les estivants. Les invités de Madame Verdurin s’y retrouvaient régulièrement Marcel rapporte les conversations. Il y avait une autre ligne de train vers vers les gares de Dozulé – Putot et Mézidon mais elle a été fermée dès les années 30 et remplacée par des autocars. La ligne TER actuelle fonctionne de manière intermittente seulement en saison. Il y a deux gares, une à Port Guillaume, l’autre près du pont routier qui va à Cabourg.
Cabourg est une station balnéaire conçue selon un plan rayonnant en demi-cercle dont le centre serait le Grand Hôtel et le Casino. La Digue, Promenade Marcel Proust, longe la mer. Les rues se déploient en éventail, les plus petites portent des noms d’arbres : sycomores, tamaris, platanes…Dominique se gare rue des Sycomores en face d’un joli golf miniature orné de monuments ; tour Eiffel, Statue de la Liberté, Big Ben.
J’entreprends ma promenade pieds nus dans l’eau mais comme la marée est haute le franchissement des épis brise-lames est malcommode. En plus des rares promeneurs je remarque des hommes munis de détecteurs de métaux et des femmes portant des pinces et un sac poubelle. Curieuse, j’interroge l’une d’elles : une association Côte Fleurie Propre convoque les bénévoles par sa page FaceBook chaque jour sur une plage différente. Les hommes des détecteurs ne s’intéressent qu’aux pièces de monnaie perdues.
Quand je passe devant le majestueux Grand Hôtel, je marque l’arrêt pour la photo, cherchant sa chambre 414 (on ne visite pas mais on peut la réserver) et la salle à manger l’ »aquarium » me revient en mémoire.
A force de marcher dans l’eau, il me vient l’envie de me baigner. Le soleil chauffe bien, la température de l’eau est de 19°2 (plus que la température de l’air). Facile de rentrer dans l’eau très calme de la mer étale sans même une vague. Une dame me croise en nageant :
« Cela fait du bien que les vacanciers soient partis ! » dit-elle
« Mais je suis une vacancière ! »
Nous rentrons déjeuner sur notre balcon ensoleillé. Auparavant courses dans les grandes surfaces de Dives. A Aldi et Lidl je ne trouve rien de ce que je cherche ; je me perds dans un Intermarché immense. En rentrant nous passons devant le lycée Paul Eluard. Le GPS annonce les rues Maurice Thorez, Elsa Triolet. Nous sommes loin des Guermantes avec cette toponymie communiste. Avant la fermeture des dernières industries métallurgiques Dives était une ville ouvrière.
Nous avons des invités, des cousins de Dominique qui viennent avec leur chien d’Houlgate. Moins de 3 kilomètres à pieds que je fais avec eux vers le soir sous le crachin qui se transforme rapidement en pluie drue.
je n’y suis jamais allée, à découvrir !
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Je garde un beau souvenir de Cabourg où nous avions fait escale une journée au cours d’un périple le long de la côte.
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Se baigner ! Quel courage ! Vu très rapidement Cabourg mais le Grand Hôtel, oui, bien sûr ! Tu as vu sur la promenade les photos, les textes de Proust ou sur Proust ?
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C’est prévu pour octobre!!!
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Ce que j’aime à Cabourg c’est la longueur de la digue. Et le repas annuel qui s’y deroule fin aout ! C’est à faire au moins 1 fois. La petite station est sympa aussi. Moins snob que Deauville-Trouville.
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Un charme surranné ce Grand Hôtel côté mer avec sa longue promenade et côté ville , sa place bordée de villas très remarquables !
Cabourg, la bourgeoise et Dives, l’industrielle !
Bon séjour !
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la photo est splendide j’ai essayé de voir Proust mais hélas il est déjà rentré je crois :-)))
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Ouep ! j’aime bien Cabourg ! Alors combien perdu au casino ?
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wow!! 29Chefs d’Œuvre de la Collection Torlonia au Louvre
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