Tinos: Agapi

Comment ne pas aimer un village qui porte un tel nom ?

Juste avant d’y arriver, une pancarte signale un  moulin à eau. Une dizaine de pigeonniers sont regroupés au sein du vallon verdoyant. Près de la route, les cyprès dont on a coupé les branches basses ont des airs de topiaires.

Le village s’adosse plus haut à la colline. Deux trajets au choix : la route des voitures qui fait un long détour jusqu’à une terrasse carrée au large panorama où je m’installe pour dessiner. La promenade piétonnière coupe droit, franchit le ruisseau arrive à un lavoir sous l’ombre d’un magnifique platane puis une rampe avec des marches entre dans Agapi. Maisons blanches fleuries. Dans des pots les hampes florales d’amaryllis foisonnent. Une ruelle passe dans un souterrain sous l’église. Au hasard je grimpe un escalier et me retrouve au dessus de la coupole bleue. Je redescends trop bas. Il faut viser juste dans ce dédale de ruelles.

Kolimbithra

Déjeuner devant la mer déchaînée au creux d’une baie rectangulaire fermée par une île rappelant étonnamment Panormos. Des surfeurs couchés sur leurs planches affrontent l’écume blanche ; inconscience ? Braver de telles vagues avec un vent force 8 ou même 9 !!

Un petit ruisseau débouche là. Sa vallée minuscule est cultivée à l’abri de hautes rangées de roseaux, pommes de terre et artichauts.

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Tinos: Agapi »

  1. Des surfeurs à kolimbithra? En mangeant chez Maria? non non non pas là non. Quand au « petit » ruisseau, c’est la richesse des fruits et légumes de Kiona qui leur permettent d’être vendus sur le marché d’Athènes à forts prix…

    J’aime

Répondre à jeandarme Annuler la réponse.