Rhodes: Kastello, la côte ouest, Fourni


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Le château de Kameiros est distant de 4 ou de 5 km du site. A l’entrée une dame distribue un papier multilingue : elle s’occupe du château. En lui achetant des fruits nous contribuerons à l’entretien du monument. J’achète un sachet d’oranges 2€. Quand nous arrivons nous avons la surprise de découvrir des rénovations très avancées : ce n’est pas la cantinière qui a élevé des escaliers de marbre, relevé les murs, installé l’électricité.

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Le château dominant le rivage a fière allure. Les blasons des Maîtres de l’Ordre décorent l’imposante muraille. A l’intérieur de l’enceinte, il ne reste pas grand-chose. Le panorama est à couper le souffle. Juste sous nos pieds, battant les rochers blancs une mer turquoise, plus loin un archipel de 5 ou 6 îles et îlets sont disséminés, îlots rocailleux secs qu’un beau bateau blanc relie à la côte.

Il est midi après la visite du kastello. Un écriteau « plage » nous conduit à une mignonne petite crique enserrée dans du calcaire blanc à la stratification surcreusée: une plage minuscule de gravier gris. Pas de parasols. Sous l’ombre légère de 5 tamaris se regroupent des familles mais il y a une cabine pour se changer et une douche d’eau douce. Une taverne de poisson domine la plage, juchée sur un rocher. Peu ou pas de touristes : des familles grecques avec des grands-mères et des petits enfants L’eau est très claire, les poissons nombreux. La baignade est délicieuse.

Le pique-nique s’accommoderait d’un peu plus de confort. Nous espérons trouver une plage aménagée. Un peu plus au sud le guide Michelin a sélectionné les plus belles plages de l’île. La distance est plus grande que prévu. Nous roulons dans des montagnes couvertes d’épaisses forêts de pins et parfois d’oliviers. Cette côte ouest est vraiment sauvage. Peu de villages. Pas de parking. La route suit une très haute corniche loin au dessus du rivage.
Glyfadas. Il faut descendre 5km pour trouver des plages désertiques un peu sales. Ce n’est pas ici que nous mangerons. On pourrait se baigner mais ‘heure du repas est dépassée.


Nous avons perdu 20minutes et retrouvons la route en corniche qui traverse le village de Siena réputé pour son miel et son « ouzo » d’après Michelin Bleu. Ce village attend les touristes avec des boutiques tapageuses ses pendillocheries de mauvais goût, ses tapis mécaniques « faits main » et ses articles de toc en provenance d’Asie. Cela ressemble à un guet apens. L’ouzo n’est pas de l’ouzo mais du souma : un alcool très fort dont la distillation est interdite ailleurs en Grèce. Au village de Monolithos, même « spécialités » A la sortie nous apercevons le château sur son rocher unique (monolithos) beaucoup plus ruiné que le kastello ou que celui d’Asklipio, un peu décevant. Juste après, nous trouvons un parking ombragé « avec vue » pour notre salade de thon. Au loin, on devine de belles plages de sable. Nous arrivons peu après à Fourni ; petite baie entre une falaise blanche et une grosse dalle calcaire claire inclinée. Jolie plage, peu d’installation : une vingtaine de parasols discrets un petit restaurant sous un auvent avec des nappes à carreaux. L’eau est agitée de vagues et un peu trouble à cause de cette agitation. Baignade agréable mais courte.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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