Rhodes : quartier turc

Rhodes ville mosquée et basilique

 

Nous choisissons de passer par les rues tranquilles du « quartier turc » et nous perdons dans un dédale de ruelles troublées seulement de temps en temps par le passage d’une moto. La mosquée Ibrahim pacha est close.
La jolie église Aghia Spiridon est flanquée d’un minaret sur une place très calme, presque champêtre avec un beau cyprès et des arbres feuillus.

Sur la place voisine nous trouvons la mosquée Mustafa Djami et le Hammam. La mosquée est , bien sûr, fermée mais le hammam fonctionne encore. On nous invite à entrée. Hommes et femmes ayant des salles séparées, les bains sont ouverts à toute heure. Des piles de serviettes atendent les visiteurs. Des affichettes traduites dans toutes les langues expliquent que le hammam n’est pas u n musée mais une occasion pour une agréable détente et donnent le mode d’emploi pour ceux qui n’ont jamais fréquenté de bains turcs. Evidemment nous n’avons pas de temps à consacrer aux bains !

Nous descendons la rue Socratous bordée de restaurants et de boutiques de souvenirs, bondée de monde menant à la place Hippocratous.

La bibliothèque de l’Agha est un endroit très calme qui sent bon l’encaustique. Des gravures anciennes montrent le revers de la gloire des chevaliers : le rachat des captifs musulmans est rappelé comme le premier devoir d’un bon croyant. Ces esclaves avaient justement été faits prisonniers par les Chevaliers de l’Ordre de Malte qui ont pratiqué la piraterie jusqu’aux temps napoléoniens. Bibliothèque d’érudition mais aussi d’enseignement à une population turque alors, nombreuse.

Je suis un peu saturée de visites. Mon rêve serait de paresser à la terrasse de l’un des beaux cafés et regarder la foule passer. Pour une fois nous jouons les touristes pressées et avalons un feuilleté aux épinards

 

Rhodes : cimetière musulman

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Dernière visite à la Mosquée Murat Reis derrière la capitainerie.  Le cimetière musulman ouvre de 13 à 14H. Nous y trouvons le calme et l’ombre de grands eucalyptus. J’ai oublié d’aller voir la plaque de la maison de L Durrell. Dommage !
Nous rentrons sous la grosse chaleur du début de l’après midi. Je lutte contre le sommeil qui m’engourdit.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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