
La campagne devient beaucoup plus plate. On moissonne le blé en ce moment en bottes encore parallélépipédiques. Plus on va vers la pointe, plus la nature sauvage reprend ses droits. Des panneaux invitent à faire attention : à quoi ?? la garrigue est labourée de nombreux chemins, routes de sable dans un désordre incompréhensible. Je regarde mieux les panneaux orange. Nous traversons un terrain militaire : un champ de tir.
La pointe est bien décevante. Certes, l’endroit est spectaculaire : une petite île est reliée à la grande par un tombolo. De part et d’autre de la bande de sable la mer a un aspect très différent, agité à l’ouest, calme à l’est. Malheureusement une foule motorisée a envahi la plage qui ressemble à un vaste parking. C’est le rendez vous des surfeurs et des planches à voile et du kite-surf. Une série de boutique exploite cette clientèle. Nous n’avons rien à faire ici et faisons demi-tour sans nous arrêter.
Midi : temps de chercher une jolie plage avec, si possible, des parasols et un restaurant.
La première piste venue traverse une Réserve Naturelle . Les paysages sont spectaculaires, mer bleue foncé dunes au relief accidenté. Qu’allons nous trouver ? Rien, apparemment, une plage en contrebas sans l’ombre d’un équipement. A midi, on ne tiendrait pas longtemps sans un parasol. Je regrette amèrement la salade de patates laissée au gîte.
En suivant la plage on trouve l’endroit idéal : une baie arrondie bordée de sable, pratiquement déserte et terminée par une jetée en ciment : un petit port. Six parasols en osier et autant de paires de lits de plage, une cabine pour se changer, une douche. Le plus joli des restaurants de pêcheurs est installé en retrait : ables avec nappes à carreaux bleu et blanc chaises de bois bleues, une fraîche tonnelle. Des poulpes sèchent suspendus à l’extérieur.
La baignade est très sympathique : on voit de nombreux poissons, des oursins extraordinaires qui pimentent mes expéditions avec le masque. J’ai l’impression de me déplacer à l’intérieur d’un aquarium. Les poissons sont colorés : tête bleue, corps vert avec une rayure verticale bleue, une autre sorte paraît être en kilt écossais.
Pour déjeuner, une jeune fille nous apporte sur la plage un plat de calamars frits – des frais, pas des surgelés caoutchouteux – et des pommes de terres – des vraies, pas des frites calibrées. e terminerai le repas pas un café frappé assise sous la tonnelle. Je demande le nom : Plimmiri .
Bonjour, aah c’est exactement dans ce petit resto que j’ai ete avec ma copine…. auriez vous d’autres bon plans pour l’ile de Rhodes(criques isolées,petit resto non touristique…), nous partons fin aout a l’hotel mareblue pres de Lindos. Merci et tres chouette blog
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