Deir el Medineh : le petit temple d’Hathor

harhor

Par chance, un groupe de belges est mené par une brillante conférencière qui commente le petit temple ptolémaïque où les décors peints dans les trois chapelles sont particulièrement bien conservés.

Il est également consacré à Mât :  la pesée des âmes est figurée avec la balance et  la bête Amam qui avalera celui dont le cœur n’aura pas réussi l’épreuve. A côté, sur un lotus, comme 4 flammes des divinités en forme de momies représentent les viscères du défunt que l’on a placé dans les vases canopes lors de la momification. La conférencière explique que, chez les anciens égyptiens, les viscères contenaient les émotions. Après la mort, les viscères se libèrent de tout ce qui les alourdit. Avec cette libération, ils pèsent si peu qu’ils peuvent se reposer sur une fleur de lotus sans en courber les pétales.

Une course liturgique montre le Pharaon courant derrière Hathor sous forme de vache.

Dans une autre chapelle,  la couleur d’Amon a aussi une importance symbolique. Rien n’est peint au hasard. Amon peut aussi être figuré sous sa forme Amon-Min avec le phallus en érection. Tout à un rapport avec la proximité avec la matière. Si Amon est presque noir ou bleu très foncé, il est plus proche de la matière.

De temps en temps, on remarque des croix et des inscriptions coptes. Un couvent s’était installé ici. On déchiffre également des graffitis du 19ème siècle.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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