Désert blanc campement

EGYPTE 2010 / DESERT BLANC ET OASIS

Le campement

où l’on nous installe une tente après la tempête d’hier

Arrivée au campement au milieu de nulle part, sur un plateau sableux, une rangée de tentes blanches soulignées par un galon rose à chaque couture et une grande tente restaurant. Les petites tentes carrées  regroupées à part forment le village des chauffeurs. On débarque les valises. Il faut attendre qu’on remonte notre tente abattue par la tempête d’hier.

Le pickup qui vient porter le mobilier s’ensable. Au lieu de terminer notre installation, tout le monde s’active à sortir la camionnette.

Le premier accessoire qui en sort et une glace encadrée de bois blanc avec des crochets porte-vêtements. Le comble du dérisoire !  Et encore! Elle est accrochée si haut dans la tente que personne ne pourrait s’y mirer !

Au bout de deux heures la tente est enfin prête : un cube surmonté d’une pyramide, toute blanche. L’intérieur est doublé d’une toile à rayures rouge et rose. Deux lits, comme à l’hôtel, une natte de paille (en fait seuls deux pieds de chaque lit reposent sur la  natte, les pieds qui sont sur le sable s’enfonceront au cours de la  nuit sous notre poids, si bien que le lit penchera dramatiquement).

6h : coucher de soleil sur la platitude du désert. Le générateur électrique se met en marche.  Des petites lampes solaires alternent avec des lampions de poterie ajourés dont les découpes donnent une lumière orange. Quand tout s’allume c’est magique. Ensuite, nous déchanterons.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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