EGYPTE 2010 / DESERT BLANC

Où l’on raconte que le bivouac était trop éclairé!
J’ai tant rêvé aux étoiles du Sahara !
Avec l’éclairage du camp et la pleine lune on ne distingue que les constellations visibles à Créteil, pas de Voie Lactée ni de milliards d’étoiles…La tente bédouine avec ses coussins et ses canapés s’est, elle-aussi, écroulée dans la tempête. Ce n’est pas mon idée d’une veillée dans le désert. J’aurais aimé un feu (au moins comme à Siwa ou à Baharia, en plus il m’aurait réchauffée), des tapis, des coussins, peut être un repas grillé sur le feu, du pain cuit sous la cendre, des salades orientales. J’aurais aimé toucher la Voie Lactée…
C’est raté, heureusement qu’il y a eu la rigolade.
La nuit au campement, je ne parle plus de bivouac, s’avère encore plus décevante que la soirée. Le générateur a ronflé tout près de notre tente. Les illuminations ont brillé toute la nuit. J’attendais la nuit noire et le silence. Moteur, lumière se sont conjugués avec le froid glacial et le lit en pente pour nous créer une nuit d’enfer.
A 6heures nous sommes debout. Lot de consolation, un beau lever de soleil, un peu étrange, au lieu d’une boule ronde c’et une ampoule qui sort de terre, sans doute entre deux piliers invisibles ?