EGYPTE 2010/OASIS ET DESERT BLANC

De larges étendues noires tranchent sur les roches fauves du désert. Des cailloux noirs parsèment le sol. Des collines semblent cuirassées. J’imagine du volcanisme. Sans en être sûre. Je ramasse un caillou, très lourd. Du fer ?

A l’hôtel, à Bahariya, je découvre dans le jardin une collection minéralogique : des échantillons de fer oxydés, des troncs d’arbres fossilisés, de grosses boules, des rognons de silex, des roches noires et vertes. La présence d’une source thermale est aussi en faveur de l’hypothèse du volcanisme bien que je n’ai vu ni bombes, ni coulée.
L’oasis bien cachée dans une échancrure du relief. A première vue, les arbres, le vert ne m’étonnent même pas. Je me reprends : nous sommes arrivés ! Voilà l’oasis et je m’en veux d’avoir réagi avec tant de passivité comme si j’étais blasée. C’est pourtant extraordinaire le vert dans le désert ! Seulement, en voiture, nous allons trop vite, nous venions de quitter une autre oasis ce matin.