Lacarrière est un passeur merveilleux. L’été Grec, inoubliable, a été longtemps ma référence en Grèce.
Voici qu’il m’accompagnera dans mon prochain voyage en Egypte.
Si l’Egyptomanie concerne dieux et Pharaons de l’Antiquité, si Bonaparte et ses savants nous ont aussi familiers, Nasser, Sadate, Moubarak et l’Égypte moderne apparait sur nos écrans de Télévision… N’oublions pas les Coptes!
Avant d’être terre d’Islam, l’Égypte fut la terre des premiers chrétiens. Les touristes n’échapperont pas à la Fuite en Égypte! On connaît moins les premiers moines. Le moine – monos: un seul, en grec – fut d’abord un ermite allant au désert. Et le désert, lieu mystique par excellence s’est peuplé de saints pas tout à fait inconus : Saint Antoine et se tentations, la Thébaïde, Saint Paul de Thèbes, ou la conversion de Thaïs….
Lacarrière raconte donc Saint Antoine, saint Pakôme et le terrible Chenouti. Il analyse la fin de l’Empire Romain païen, la mort du dieu Sérapis, la fondation des monastères-ceux qu’on peut encore visiter au Wadi Natroun- enfin les stylites, les brouteurs, dans les déserts voisins de Syrie.
Loin d’être un livre d’érudit ennuyeux, il est d’une lecture facile et particulièrement distrayante.
Tellement riche et variée est l’humanité!
Ce sont les stylites qui m’avaient le plus frappé à la lecture de Lacarrière, depuis j’ai lu un excellent livre que je te conseille si tu ne l’a pas déjà lu : William Dalrymple « dans l’ombre de Byzance » il vient de ressortir en poche chez Phébus
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