
Après une semaine passée à Naples, nous avons acquis de l’assurance dans l’art de traverser les rues.
Au début du séjour, cela nous semblait une entreprise périlleuse. Avec l’expérience on acquiert des réflexes : chercher le feu rouge, impérativement le rejoindre, même si il est loin. Utiliser les bandes blanches de passage-piéton, négligées par les automobilistes, elles ne doivent pas être ignorées, elles sont disposées là où le passage est le plus facile. Sans être une protection, c’est quand même, une indication. Attendre que d’autres passants se décident : l’union fait la force !
Passer sans hésiter en indiquant d’un geste aimable de la main qu’on remercie l’automobiliste qui aura la gentillesse de ne pas nous écraser. Et cela a l’air de marcher ! D. agite un bandana blanc. Avec les voitures et les autobus seulement ! Les motos et les vespas ne respectent rien, ni les trottoirs, ni feu rouge, encore moins les passages piétons. Au sein d’une file de voiture, il suffit d’un autobus ou d’un camion et c’est l’embuscade mortelle !