Naples – les Funiculaires – Vomero, Villa Floridiana

CARNET NAPOLITAIN/ 8 JOURS EN JUILLET 2005

VILLA FLORIDIANA

Funiculaires
Nous allons chercher le funiculaire à la station Montesanto. Pas de funicolare – Pourquoi ? Mystère.

Il faut reprendre la Metropolitana pour trouver la funicolare de Chiaia qui part de la station Amadeo. Déception : le funiculaire est souterrain. Contrairement à la Metropolitana, sale et taguée, la funicolare de Chiaia est toute neuve et impeccable .Il faut dire que nous sommes dans les beaux quartiers et qu’elle vient d’être rénovée. Tout brille nickel chrome

les beaux quartiers

Le Vomero, quartier situé sur une colline, a des immeubles cossus, de jolis restaurants, des épiceries de luxe. Les gens ont aussi une allure très différente de celle des gens d’en bas.

Arrivéesvia Cimarosa, nous interrogeons les passants pour trouver la Villa Floridiana. J’essaie d’être polie: « buona sera, prego… » . D’un air revêche, la dame me fait signe que non, elle est pressée. Cette scène se répète. On dirait qu’on va les dévaliser. Avec nos appareils photos, nos guides et nos cartes, nous n’avons pourtant pas l’air de mendiants ! Après les civilité refusées, je continue « dov’é ? »la dame se retourne rassurée. Nous ne faisons que demander notre chemin.
Le parc est clos  de grands murs, indécelable de la rue. Pourtant il est planté de très hauts arbres : des chênes verts, des palmiers…le sol est couvert de buissons impénétrables. Des agapanthes bleues donnent de la couleur. Des vieux s’y retrouvent. On y promène des enfants dans des poussettes, des plus grands jouent au ballon. Par cette chaleur, il y a même des joggers ! La villa Floridiana est un grand palais jaune décoré de stuc. Elle est précédée d’un bel escalier et  d’une jolie fontaine. Un petit temple rond à colonnade agrémente la vue sans y faire obstacle.
De la terrasse de la Villa Floridiana, on découvre les terrasses des riches demeures plantées de bougainvilliers et de plantes vertes. Une terrasse porte même un bassin avec des poissons rouges et un papyrus pour leur faire de l’ombre.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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