Naples – promenade du Vomero aux quartiers Espagnols et à la via Toledo

quartiers tranquilles

CARNET NAPOLITAIN/ 8 JOURS EN JUILLET 2005

Nous improvisons une belle promenade : la descente par les escaliers de la colline jusqu’au Corso V Emmanuele puis par les quartiers espagnols jusqu’à la via Toledo. Endroit tranquille, loin de tout, surtout de la circulation. Les maisons sont perchées, certaines tombent en ruines, d’autres sont pimpantes, toutes sont habitées. Des jardins, des terrasses ou simplement des pots de fleurs et une  chaise abandonnée composent une image de calme et de repos insolites dans l’agitation de Naples. Dans un coin, quelques jardinières avec des plantes grasses et des fleurs, une femme sort, essore ses cheveux longs et arrange sa serviette en turban, je la complimente pour son joli jardin.

A chaque tournant, nous tentons d’identifier les coupoles et les grands bâtiments, difficile, il y en a tant !

Quartiers espagnols

Passé le  corso V Emmanuele qui ceinture la colline, c’en est fini du calme et de la tranquillité. Nous descendons d’étroites rues sans trottoir bordées de palais en ruines. Partout du linge sèche, de fenêtre en fenêtre, traversant la rue, le long des maisons. Malgré l’étroitesse de la voie, des bolides nous frôlent, klaxonnent et ne ralentissent même pas. Ca et là on a planté des poteaux de fer pour protéger les piétons dans une sorte de couloir réservé. Las ! Il est occupé par des scooters, un frigo au rebut, des étendoirs à linge. Je jette un regard indiscret dans les cours : des escaliers monumentaux, des écussons, des restes de sculptures témoignent de la grandeur passée. Quelques fois tout un pâté de maisons est en ruine, des échafaudages et des étais l’empêchent de s’écrouler plus. Des panneaux indiquent une improbable rénovation des quartiers espagnols.
Spaccanapoli : poissoniers Scappanapoli
Nous suivons une flèche indiquant la Via Roma, nous aboutissons dans la Via Pasquale Sevra, la fameuse Scappanapoli fendant de façon rectiligne tous les vieux quartiers de Naples. Au coin de la Via Toledo, un marché : un poissonnier a décoré son très bel étal avec des algues. Les daurades sont encore raides tant elles sont fraîches. Les palourdes, dans une cuvette d’eau font jaillir des jets de leurs siphons. Ces poissons appétissants sont à des prix très bas. Seul l’espadon  atteint 16€ le kilo. L’étal du fruitier est coloré.
La via Toledo nous mène place Dante dont j’admire la colonnade incurvée .

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Laisser un commentaire