
CARNET NAPOLITAIN/ 8 JOURS EN JUILLET 2005
Promenade le long de la mer
15h30 métro jusqu’à Mergellina. Nous avons prévu de longer la mer jusqu’à la Villa Communale – jardin où hommes en livrée etva nus pieds n’étaient pas admis-
La mer est bordée d’énormes immeubles le plus souvent peints en marron ou ocre et ornés de colonnes, cannelures, stucs, caryatides…
Sur une digue artificielle construite en roches claires, les baigneurs s’installent comme ils peuvent. Les jeunes plongent de n’importe quelle jetée et même des ferries qui partent pour les îles. Les adultes ont apporté des sièges en plastique, des parasols…Il fait chaud mais pas assez pour que je regrette de ne pas les imiter. Deux toutes petites plages de sable sont aménagées avec des dizaines de barques. J’en profite pour me tremper les pieds.
Le club de Tennis de Naples est magnifiquement installé face à la mer.
La Villa communale nous déçoit un peu et nous ne traversons même pas la rue.
Le Château de l’Oeuf – Castel dell Ovo– est impressionnant.
D’après son nom, j’avais imaginé quelque chose de plus petit, sans doute pensant à un œuf ! C’est une forteresse très haute aux murs lisses n’ayant que peu d’ouvertures en tufo de Mégaride très clair, jaune.
Il est construit sur un îlot relié à Naples par une digue encadrée de tours crénelées. Tout autour, des cafés et des restaurants, maisons anciennes à un étage, charmantes .

La vue sur le Vésuve, du haut de Castel dell Ovo est somptueuse. Le Vésuve qui semble à portée de main. Je distingue les coulées les plus récentes qui semblent menacer les habitations en dessous. La densité de l’urbanisation juste sous le volcan est impressionnante.
Plus près de nous, les grues du port, bleues et oranges se détachent. Un énorme paquebot de croisière masque la ville.
Via Parthénope
Pour rentrer chez nous, c’est compliqué. Aucun autobus direct ne relie le Musée. Après des hésitations nous empruntons la Via Parthénope(quel beau nom !) bordée d’hôtels de luxe. Je m’offre une délicieuse glace aux fruits confits que je mange dans un jardin public