VOYAGE EN ORIENT
1432, Bertrandon de la Broquère, au service du Duc de Bourgogne, Philippe le Bon, partit avec des pèlerins à Jérusalem pour un voyage de renseignement à travers la Turquie. Hélène Busso a mis en français moderne sa relation, rendant accessible et même de lecture facile ce texte authentique. Un vrai roman d’aventure!
Le Pèlerinage à Jérusalem est une sorte de voyage organisé avec des étapes convenues, les moucres, vrais professionnels du tourisme, louent et conduisent des montures, des caravansérails, hôtelleries du désert. Les pèlerins les plus aventureux poussent l’aventure dans le Sinaï jusqu’à sainte Catherine…passant par Gaza.
Le retour des pèlerins se fait par mer, par Chypre .
C’est alors que la mission secrète de Bertrandon de la Broquère commence : il rentre par terre incognito, suivant une caravane revenant de la Mecque. Pour y être accepté, il doit se déguiser, acheter l’équipage des sarrasins et des turcs. De Damas à Brousse, il partage le quotidien de la caravane accompagné par un mamelouk, par les contrées des Turcomans, des grecs, Tarse, Adana, Konya…
Constantinople est encore byzantine, mais Latins et Grecs ne s’apprécient guère. il semble même que notre héros fasse plus confiance aux Turcs. Péra est génoise Génois, Vénitiens et napolitains y font commerce.
C’est à Andrinople que se trouvait la capitale ottomane en ce temps. Bertrandon de la Broquère raconte les usages de La Porte. il détaille aussi les conquêtes turques en Serbie, Bulgarie, ses récits prennent surtout en compte les fortifications, les défenses militaires (après tout c’est pour cela qu’il est payé!)
Ses pérégrinations se déroulent dans toute l’Europe par la Hongrie, Vienne où enfin il reprendra l’habit occidental et se dévoilera.

Je te trouve injuste avec ce plan qui n’a rien d’excitant, pas plus que le film malgré la beauté saisissante des comédiennes. Je trouve le plan sur le visage l’un des plus forts composés sur la violence masculine, sur la domination masculine dans l’industrie des corps et du sexe, qui me semble bien au coeur du film, même si le cinéaste a l’intelligence de ne pas uniquement s’apitoyer sur la servitude volontaire de certaines des pensionnaires.
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oups j’ai mis une minute à comprendre que le commentaire ne s’adressait pas à ce livre.
Tu as découvert un petit filon pour moi là, je n’ai pas remarqué du tout la sortie de ce livre mais je vais réparé mon oubli grâce à toi
Dans la veine de Léon l’Africain ?
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@Dominique : effectivement le commentaire du haut concerne l’Apollonide!
Ce livre n’est pas du tout romancé : c’est le compte -rendu d’époque rendu lisible par une sorte de « traduction » en français moderne
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Bonjour,
Je suis l’éditeur de ce livre et je vous remercie de ce commentaire. Effectivement cela se lit comme un roman et c’est là une des ambitions de notre travail, permettre au grand public de rentrer dans ces documents comme dans de la fiction, pour qu’il accéde à des textes dont il est généralement privé.
Permettre ainsi à tous, par un changement de focale, à travers le temps et l’espace, de découvrir qu’il y a une intemporalité des comportements et des passions et que l’on peut se nourrir de toutes les expériences humaines. Je vous invite à découvrir notre catalogue qui fourmille de ces aventures.
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A priori le livre est tentant , ce voyage si éloigné dans le temps et pour des raisons singulières. Mais les compte-rendus sur les fortifications ne sont-ils pas un peu fastidieux?
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@claudialucia : le récit est alerte, c’est un court volume (221p avec la préface) . que Dimotique ait un grand et beau château sur une montagne ronde, avec des doubles murailles, c’est plutôt plaisant à lire! Sans château fort ni chaîne barrant les ports, on ne serait pas au 15ème siècle…tu peux le lire sans crainte de t’ennuyer.
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