Agra – Fort Rouge

CARNET INDIEN

entrée du Fort rouge d'Agra


On pénètre dans le fort par l’Amar Singh Gate. Amar Singh était un guerrier d’Akbar. Deux fossés garantissaient la sécurité : à l’extérieur les douves pleines de serpents et e crocodiles, entre les douves et la muraille des tigres et des lions auraient dévoré les assaillants qui auraient échappé aux reptiles.

On ne visite qu’un quart du fort. Les reste est occupé par l’Armée Indienne qui a succédé aux britanniques et avant eux aux Moghols.

Trois rois ont régné sur le Fort er l’ont agrandi : Akbar, son fils Jahangir qui ont utilisé du grès rouge, Shah Jahan construisit en marbre blanc. Le Jahangiri Mahal fut construit par Akbar. L’entrée massive haute de deux étages porte des étoiles de David, Akbar aurait été soucieux de ses concilier toutes les communautés, une autre interprétation voue un symbole cosmologique aux étoiles à 6 branches. Akbar fit également ajouter à la décoration des fleurs hindoues.

Fort Rouge d'Agra : cour de Jodhaabai

Après avoir vu la baignoire monolithique de Jahangiri nous entrons dans le temple hindouiste de Jodaa : dans les niches se trouvaient les statues des divinités hindoues. Aurangzeb, musulman zélé les aurait détruites ne tolérant pas d’idole dans le palais. En face dans la bibliothèque de Jahangir qui était poète on imagine les niches remplies de livres et de manuscrits.

Fort rouge d'Agra : bibliothèque de Jihangir

Dans la cour de Jodhaa Bai les piliers de grès sont finement ouvragés. Les ouvertures imitent les motifs des tapis persans. On dirait même qu’il pend des pompons et des franges !

appartements privés

Comme à Delhi, le Pavillon d’été fait face au Pavillon d’hiver. Par seaux, on apportait l’eau de la Yamuna pour climatiser. A l’étage, un toit en demi-cylindre en marbre blanc, recouvre le petit pavillon de Roshanara, la fille de Shah Jahan. Les appartements royaux dominent la rivière qui fait un coude: le Taj Mahal surgit des brumes dans l’encadrement des fenêtres. Le marbre de la chambre d’Akbar et  de  Jodaa est si fin qu’il est translucide. Murs et plafonds sont piqués de fleurs dorées à l’or fin. Depuis plus de 5 siècles l’or a disparu et ne laisse plus qu’une trace dont on devine la splendeur.

Dans le jardin Anguri, un bassin de marbre rafraîchissait l’air. Les massif de fleurs étaient délimités par de petis murets aux lignes sinueuses.

Des appartements privés on passe dans le Kast Mahal, hall d’audiences privées sous des colonnades de marbre blanc. Maintenant les colonnes laissent passer l’air et la lumière. Il faut imaginer les tentures, les soieries, les tapis persans ou indiens, les coussins…Comme les rois de France qui se déplaçaient de château en château avec leur mobilier, Akbar ou shah Jahan avaient construit de nombreux forts ou palais et pouvaient dérouler les tapis en un intérieur luxueux.

Comme à Delhi, dans la salle d’audiences publiques le Diwan- i–Am, le trône était posé sur une estrade. Le souverain y rendait une justice publique devant le peuple qui se tenait dans une vaste cour.

12h30, notre guide a rempli son programme et ne nous propose rien pour meubler l’après midi ou la soirée. Un spectacle Sons et Lumières a lieu chaque soir au Fort Rouge pour 150Rs. Ce serait l’occasion de revoir le fort et d’en apprendre plus sur son histoire.

A la réception de l’hôtel, on traduit au chauffeur qui nous donne rendez-vous à 17h30. Il fait chaud 30° peut être 35°, une sieste est bienvenue.

Le spectacle de 18h30 est en Hindi celui de 19h45 est en anglais. On nous fait comprendre qu’i ; serait vraiment dommage de ne pas comprendre les paroles. Il faut donc patienter près de deux heures : les marchands de cartes postales et de souvenirs divers nous assaillent ; On a justement besoin de cartes postales  et faire le courrier passera le temps !

Nous sommes assis dans la cour devant le Diwan-i-Am. Le site st grandiose mais les illuminations tournantes manquent un peu de variété. A l’âge du Laser, des hologrammes, de la 3D, on aurait au moins pu projeter des personnages, faire intervenir des chevaux, à défaut quelques figurants en chair et en os. Rien de tout cela ! Les différentes parties de la cour s’illuminent alternativement. Un récitant – diction britannique parfaite- raconte l’histoire d’Agra ou plutôt celle des Moghols. Le récit est émaillé d’anecdotes qui auraient épicé la visite :

Histoire du « Shah pour une demi-journée » devant traverse une rivière, le shah est sauvé par un porteur d’eau. Pour le récompenser, le le fait roi une demi-journée.

La Justice de Jahangir : s’exerçant au tir à l’arc, la sultane a tué le mari d’une paysanne ; Celle-ci vient au Diwan-i-Am réclamer justice. Jahangir tranche en disant qu’on doit donner un arc à la paysanne pour abattre le mari de la meurtrière. La femme refuse de tuer Jahangir qui change la sentence et lui donne une terre et l’équivalent en or du poids de la reine.

Le Room service nous apporte le dîner dans la chambre :

Peas Pallao : riz basmati « cuit à la perfection » mélangé avec des petits pois crus des herbes et diverses graines.

Aloo Dum Kashmiri : pommes de terre farcies au fromage dans une sauce rouge un peu épicée et très parfumée.

Heureusement que le riz fait passez les épices !

Le restaurant en terrasse est loué pour fêter un anniversaire. Les invités très bruyants dans  notre couloir. De rage D claque la porte : quelque chose se détraque et on est enfermées dans la chambre. Il faudra 3 coups de fil à la réception pour être délivrées.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Agra – Fort Rouge »

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