BALADE NORMANDE
Veules les Roses

Veules les Roses est un charmant village.
Son titre de gloire : le fleuve le plus court de France, la Veule longue de 1 100m.
Passé midi, sous un beau soleil? nous déballons notre pique-nique marin, assises sur les marches de la digue.
La promenade remontant le petit fleuve jusqu’à sa source est bien expliquée sur un panneau, mais elle n’est pas balisée. Suivant le mouvement général des touristes, je monte au belvédère. De là, dispersion des visiteurs ! Certains s’égaient dans la campagne suivant les marques du GR, d’autres errent lamentablement. Je descends au village, flâne devant les boutiques fermées et les restaurants dans les rues pimpantes. Ici aussi, on fait bon usage de la brique, du pavé de silex, du grès et des poutres de bois en combinant ces éléments avec fantaisie et bonheur.

A l’église, les panneaux indicateurs se font plus nombreux. D’un château, il reste quelques murs. Une grosse tour ronde combine la fonction de colombier et celle de four à pain. Le couvent a été démantelé. Un fronton triangulaire garde quelques statues. Dès qu’on franchit le porche, on pénètre dans l’enceinte du tennis club.

Vers la campagne, les maisons se desserrent, les jardins prennent leurs aises. Je découvre enfin le ruisseau qui serpente dans les cressonnières, un premier moulin et enfin les sources : une fontaine empierrée. D’élégants panneaux de bois et des tableaux explicatifs accompagnent mes pas. J’y apprends le marcottage du cresson qui forme des chignons.
Le retour s’effectue sur la berge opposée de la rivière. Malgré la petitesse du cours d’eau, truites et saumons y trouvent leur frayère. Je repère des truites de belle taille. Des moulins se succèdent. La plus grande liberté a été accordée à l’architecture. On a construit de belles villas normandes à pignon pointu et à balcons avec des corniches de bois qui se parent de toutes les fantaisies, mansardes, balcons bizarres, plaques de céramiques. Côté campagne, surtout des longères normandes à poutres apparentes et torchis. Leurs toits de chaume est surmonté d’une rangée d’iris. Le long du ruisseau, un salon de thé se cache derrière des tonnelles et des terrasses couvertes, sous des poutrelles laquées de vert d’eau. Partout jonquilles et tulipes jaunes et rouges s’épanouissent. Le circuit s’achève sous le grand restaurant au nom de Victor Hugo et Adèle qui domine la plage.
Ici encore, un canon commémore les guerres mondiales. De là, je retrouve le sentier côtier, vers 16heures, très fréquenté. Cela me rassure.
Sotteville – Saint Aubin

En moins d’une heure j’atteins Sotteville- sur -mer que je dépasse sans traverser. D’un petit parking part un escalier qui descend dans la falaise, 240 marches entre les parois de craie et de silex. Un grand père et sa petite fille filment un couple de goéland dans une anfractuosité
– « Il revient : » annonce la fillette avec excitation à chaque retour de l’oiseau.
Nous poussons jusqu’à Saint Aubin : une grand digue fort laide longe la mer, un immense parking. Les maisons sont construites à l’écart moins soignées que dans les coquettes stations. Sur la digue, ici aussi , des étals à poissons mais ce n’est pas l’heure. Des flèches préviennent « Attention aux câbles », sur un plan incliné, les bateaux des pêcheurs sont hissés jusqu’en haut de la digue.

Veules les Roses est un de mes lieux de balades préférés, l’été c’est assez animé, l’hiver on y est très tranquille. Aller à Saint-Aubin après …. il est d’une laideur cet endroit, on se demande comment on a pu faire çà.
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Comme je comprends que vous aimiez ce village, à voir les photos on a immédiatement envie d’y flâner, de s’y arrêter un moment, j’aime énormément la maison de la première photo elle respire la douceur
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j’avais un puzzle anglais qui figurait une maison semblable!
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Belle photo et jolie reportage sur Veules les Roses !
Antoine – http://www.location-veules-les-roses.fr/
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