Madara et la forteresse du kan Omurtag

CARNET BULGARE

le cavalier de Madara

A 9h15, nous voilà en route pour Madara par les chemins de traverse  dans  les cultures de framboises à grande échelle, les lavandes et le maïs alternant avec les tournesols. Sur les bas-côtés et dans les jachères les fleurs de chicorée bleues sont bien fournies.

Un écriteau marron signale la forteresse du Khan Omurtag(814-831) . Le chemin est très dégradé. Même les carrioles à cheval le parcourent avec prudence pour ne pas verser dans les nids de poule. Avec notre voiture neuve, nous roulons sur des œufs. Le kilomètre annoncé paraît interminable. Le site est bien là : les fondations de pierre d’environ 1.20m de hauteur, il y a de nombreuses pièces. Evidemment, pas d’explications, on n’y comprend rien. C’est passionnant de remonter dans le temps : de Véliko Tarnovo (12ème– 10ème) à Preslav (9ème – 12ème) nous arrivons au début du 9ème siècle.

On contourne Shoumen pour trouver la route de Varna et de là Madara. Il reste à montre 220 marches pour atteindre la base de la falaise où est gravé le Cavalier de Madara, cavalier bulgare du début du 7ème siècle suivi de son chien qui neutralise un lion. Le lion représenterait l’empereur Justinien, le cavalier le Khan Tervel(705).

Madara : grotte des Nymphes

De la plateforme sous le cavalier, un sentier conduit à la Forteresse. Quelle forteresse ? Je renonce pour descendre à la Grotte des Nymphes, la falaise moussue dégouline d’eau que les visiteurs recueillent dans de petites bouteilles. Du tuf se forme, les eaux ralenties par la végétation et chargées en calcaire cristallisent et forment une roche caverneuse. Un vendeur de souvenirs attire les promeneurs en sonnant de la cornemuse. . On aurait pu visiter un petit musée, voir les Bains bulgares mais nous ne les avons pas trouvés.

Pliska – première capitale de la Bulgarie, fondée par le Khan Asparouh en 681 – palais, Grand Palais, basilique… étaient à notre programme. Nous ne trouvons pas la route et il fait vraiment très chaud.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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