Jeravna : arrivée à l’Ekohôtel

CARNET BULGARE

De la place de Jeravna, les rues revêtues de gros pavés ronds montent entre des murs surmontés d’un petit toit de tuile. Les dames ont accroché des kilims et des sacs tissés, chaussettes et chaussons. Dans cette région, on tisse et tricote ! Ces souvenirs ne sont pas tous beaux mais ils sont authentiques ! Les marchandes lisent notre voucher et nous pilotent jusqu’à l’Ekohotel Jeravna « derrière le camion ! » Sauf que le camion bouche la rue. Encore une fois, des manœuvres, du hayon du camion ressortent deux pointes, le camionneur guide, la voiture passe de justesse.

Ekohôtel Jeravna

Notre gite est situé dans une très belle maison de bois. Toutes les maisons ici, sont recouvertes de larges planches noircies, horizontales, protégées par de larges auvents de bois recouverts de tuiles romaines. Les jardins sont cachés par les murs. Notre maison est particulièrement soignée. On se croirait dans un musée ethnographique si bien que je n’ose pas déballer les affaires des valises et tout notre désordre restera dans la voiture ; La chambre est lambrissée de bois ciré. Les rideaux blancs ont dentelles et pompons, bois foncé ciré aussi pour les tables de nuit et l’armoire. Lits blancs ; Une corniche de bois ciselé court tout autour de la pièce. Deux fenêtres se font face. Côté est : ouverte sur la rue, côté ouest, sur un balcon, petit salon sur une estrade où se trouvent un rouet, des navettes, une table basse sur des kilims.

On n’osera pas s’asseoir du côté des rouets et des quenouilles, on prendra le frais sur les banquettes recouverte d’épaisses peaux de mouton. Le vent fait un courant d’air sur le balcon, il fait très bon.

 

Sur la terrasse : le "musée"

J’ai plus envie de dessiner que de faire des visites. Nous partageons le balcon avec deux femmes bulgares, mère et filles. La fille parle bien anglais. Elle est très curieuse de notre voyage, très fière que j’apprécie les villages bulgares. Elle pense que la Bulgarie a une mauvaise image dans les milieux occidentaux (elle est au contact avec des hommes d’afffaires) elle est ravie que les étrangers apprécient son pays.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Une réflexion sur « Jeravna : arrivée à l’Ekohôtel »

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