ROSCOFF,SENTIER CÔTIER, CHOU-FLEUR, ALGUES &THALASSO

sous la pluie sur la plage de Santec.
Sous un ciel bien maussade, équipée, de ma cape, je quitte le gîte par le chemin creux. Sous la pluie je marche sur la plage jusqu’à Santec. Le sentier remonte dans les champs de carottes. Les laitues sont coiffées de curieuses cloches de plastique blanc. Cela change des choux fleurs ! Comme le GR s’éloigne du rivage, je médite sur la loi Littoral. Contourner une vieille maison bretonne, passe encore ! Mais quand il s’agit d’un terrain occupé par une caravane – sans la caravane – cela devient agaçant. D m’attend à Dossen.
Quand sème t on les choux fleurs?
Le soleil a dispersé les nuages, il fait un peu frais pour déjeuner sur la table extérieure. C’eut été dommage pour les filets de vieille. La dame du gîte passe quand nous en sommes au caféen prenant le café. Je peux la bombarde de questions :
La plus simple :- « Quand sème t on les choux fleurs ?
– on ne les sème pas, on repique les plants qu’un pépiniériste fait dans des pastilles de tourbe. Selon les variétés, on récolte toute l’année »
La dame nous livre les informations en vrac, j’ai du mal à retranscrire.

les serres :
« les serres ? » Autrefois ils cultivaient des fleurs. Les jeunes, en reprenant l’exploitation des parents n’ont pas voulu continuer cette culture trop exigeante en main d’œuvre. Maintenant il y pousse des pommes de terre qui seront prêtes en février, les premières. Petites pommes de terre nouvelles primeur, de luxe. Ils arrosent les pommes de terre. L’arrosage n’est pas nécessaire pour la plante mais pour empêcher la salinisation du sol. Pourtant nous sommes perchés sur une butte.

Irrigation
En ce moment, un gros engin creuse une tranchée pour installer un gros tuyau qui permettra d’irriguer les champs. Cette année, année de sécheresse, ils ont eu du souci pour irriguer. L’eau d’irrigation est très contrôlée bactériologiquement. Ils possèdent leur propre forage.
Parlons tomates
Les tomates sont cultivées « hors-sol » et en « lutte intégrée -pratiquement bio » – dit-elle – « D’ailleurs, nous sommes presque bio, nous n’utilisons presque plus de pesticides, sauf pour les pucerons » . La présence de pucerons est inconcevable dans des salades en sachets.
Artichauts
Les artichauts nécessitent beaucoup de travail. Il faut arracher les drageons et ne laisser qu’un seul pied au m2. Ils en font moins. D’ailleurs cela se vend moins bien. « Cela fait des feuilles dans la poubelle » Je m’étonne de cet argument. C’est qu’il faut penser à tout ! « On pourrait produire n’importe quoi selon le désir des consommateurs » tant les agronomes travaillent dans les nombreux instituts phytosanitaires, de sélection… installés dans les environs de Roscoff ?
Hangars du Prince

Une autre spécialité de la région : les mini légumes. La dame nous recommande de visiter l’usine de conditionnement de Saint Pol de Léon. Ce que nous faisons. Nous trouvons les hangars Prince de Bretagne à l’entrée de Saint Pol de Léon. Mais on ne voit rien du tout. Des transpalettes circulent à une vitesse folle et déplacent des piles de cartons et de cagettes. Les variétés de tomates sont nombreuses. Nous sommes loin de la campagne !
Piscine de luxe
A 17h, le centre de Thalasso ouvre ses portes aux baigneurs de la piscine. Très peu de cabines dans les vestiaires. On entre au compte goutte. Les deux belles piscines sont carrelées avec goût, les grandes baies vitrées s’ouvrent sur la baie. Les goélands planent très près. L’eau est à 32°C. L’éclairage est très doux. Associés à l’ambiance des piscines, en général, une mauvaise acoustique amplifie les cris des enfants et les bousculades. Ici, rien de semblable. Thalasso est synonyme de cure de luxe. Point de massages ni d’enveloppements pour nous. Cela coûte une fortune et je ne crois pas que cela nous plairait. Mais l’ambiance soin et luxe règne sur les piscines. Je peux donc nager calmement, faire mes bassins sur le dos sans être dérangée. Point de sportif non plus. Le public est varié. Tous les âges se côtoient. Chacun a payé 10€ pour être au calme. Dans le deuxième bassin, toutes sortes de bulles, de courants, de cascades, comme dans un jacuzzi géant, nous paressons longuement.
A Saint-Malo, j’ai fait un enveloppement de boue et je me suis retrouvée dans un état de relaxation incroyable. Je recommencerais bien.
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ah ces légumes bretons qu’ils sont beaux dommage que de temps à autre l’excès les fasse atterrir à la poubelle !!
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@Dominique: le monde est mal fait. D’une part ceux qui ne peuvent pas les acheter. De l’autre, ceux qui ne peuvent pas vendre!
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