Psarades : sardines

CARNET MACEDONIEN

Alexandra a sorti deux chaises dans la rue et un caillebotis pour suspendre à une perche de curieux bouquets secs que j’avais pris pour de la sauge. En y regardant de plus près, ce sont de minuscules poissons séchés. On les a mis trois jours dans le sel, puis séché au soleil, enfin rentrés à l’abri. Ainsi salés, ils se conservent un an et même plus. Mais il faut savoir les préparer ?

poisson salé et séché

A l’arrière de la taverne, derrière une barrière, le jeune homme en uniforme de pompiste retire les tout petits poissons qu’Alexandra appelle des sardines ; La jeune femme qui nous prépare le petit déjeuner nettoie et éviscère les poissons qui seront salés.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

9 réflexions sur « Psarades : sardines »

  1. L’image des poisons seches est une belle surprise pour moi. Pendant mon enfance et adolescence j’ai aide plusieur fois ma grande-mere pour eviscerer en netoyer les poisons. C’est exactement comme chez nous, dans les villages au bord du Danube. Chaque famille prepare plusieurs « bouquets » des poison seches. Et quand quelq’un arrive en visite, on met sur la table un verre de vin ou de tzuica pour chaque personne et un bouquet des poisons seches. C’est la meme chose quand les gens sont ensemble le Dimanche et ils aiment bavarder autour de la table.

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  2. On mange les poisons… « As Is » (En) ou avec du pain qui a juste sorti du four, mais aussi on prepare d’avance (pour chaque personne ) une grande assiette ou les poisons sont completement couvert avec du « mousse d’ail » et en meme temps, chaque personne fait des efforts pour « reduitre les effets » de l’ail, (ha, ha!) avec plusieurs verres de « tzuica » ou avec du vin: rouge, blanc, amere ( « Pelin »(Ro )=Absinthe(Fr) ). Mais on peut faire une « ciorba » (soupe)…(je dois chercher la recette)… En tout cas, ce sorte des poisons seches represente, en effet, une… declaration d’amitie et aussi un pretexte pour bavarder, pour rencontre, pour visiter, pour boire un verre du vin ou de tzuica , pour se souvenir des tous les choses du monde, en famille et/ou avec les amis…Quand on prepare ces poissons, tout le monde(dans les villages) pense seulement aux ceux qui vont arriver en visite sans un raison exact, mais pour passer le temps et/ou bavarder(surtout le Dimanche, quand ils ne travaillent pas et ils aiment passer le temps devant la porte…C’est pas pour faire un « stock » de nourriture…Et souvent il y a des moments quand celui qui arrive, apporte quelques fils (2 , 4, etc.) avec ses propres poisons seches, pour les manger ensemble et pour comparer le gout. Hors sujet: j’espere que vous avez recu ma liste /ma selection des chansons.

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    1. @george : merci pour votre éclairage pittoresque venant de Roumanie, montrant des similitudes dans les coutumes de la région des Balkans (Carpates comprises). Cela enrichit beaucoup le blog. Mes étonnements ne sont pas les vôtres. les coutumes roumaines et grecques (pu bulgares et mêmes arméniennes)
      J’ai bien reçu les chansons. je ferai un nouvel épisode de Paris/Bucarest mais quand le carnet macédonien sera terminé.

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  3. Les chansons represente un petit cadeau pour vous (pour les ecouter quand vous avez du temps libre). Comme d’habitude, c’est a vous de decider si vous voulez les introduire dans l’episode Paris-Bucarest ou pas. Au cours des siècles, la Roumanie a accepte des peuples /des personnes qui ont du abandoner leur maisons, leur pays d’origine pour s’enfuir et eviter d’etre tuees ou de aller en prison, pour d’autres raisons, etc…(Mais d’autres ont venu ici en disant qu’ils n’ont pas trouve aucun roumain et que ils sont les premiers (ha, ha), pas nous!) Parmi ces peuples / personnes que nous avons accepte et qui nous ont accepte sont : les grecques, les armeniens, les bulgares, les macedoniens, etc… Tous les « minorities »(comme on dit au present) ont les droits qu’ils doivent avoir, ou meme plus que necessaire. Mais seulement deux minorities continue a ne pas reconnaitre jamais l’aide de notre etat et de notre people…une a determine la plupart des peuples de l’Europe a croire que nous sommes des sauvages: l’autre est encore convaincu qu’elle est superieure et refuse (depuis presque toujours) de apprendre le roumain ou de nous parler. En meme temps, cette minorite continue a rester dans une sorte de « enclave » ilogique et/ou spirituelle, qui ne les permet de advancer , de progresser, de comprendre que nous sommes deja dans un autre siècle, et pas dans l’Europe d’autre fois qui etait couvert par les empires anciennes que tout le monde connait…Voila, c’est une monde entire, a une echelle reduite au territoire de notre pays: des gens, des moeurs, des characteres differents. Un amalgame qui bouge en permanence vers un futur inconnu…

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