Dernier jour en Crète

CARNET PELOPONNESE CRETE 1999

Agia Triada

Le site archéologique  est beaucoup plus petit que celui de  Phaistos. Pas de cour centrale ni de Propylée, seulement des appartements royaux tapissés de gypse. Nous sommes un peu saturées de sites minoens. Nous n’avons pas de plan Nous nous promenons tranquillement sous les grands pins qui embaument sans trop nous soucier de comprendre.

AGIOS GIORGOS

Plage déserte découverte hier : Agios Giorgos. Elle n’est plus tout à fait déserte mais la famille qui était installée décampe à midi. La nouveauté c’est le vent. La mer est agitée jusqu’aux îles Paximadia,avec des moutons en pleine mer. Notre crique est très abritée, quelques ondulations de grande amplitude arrivent irrégulièrement. Une petite risée survient par rafales et se déplace à la surface de l’eau en faisant des interférences. Quand je nage avec le masque sous l’eau, je ne sens rien de cela, c’est un monde calme pacifié, les poissons ignorent totalement l’agitation de la surface.

Nous avons trouvé une sorte de grotte pour pique-niquer à l’ombre. Après 3 heures passées dans l’eau et au soleil nous allons chercher de l’ombre à la taverne. C’est la plus jolie taverne qu’on puisse imaginer en balcon au dessus d’une plage déserte, quelques tables toutes simples sous une tonnelle de vigne. A 2h, il n’y a personne, en dehors d’une vieille en noir qui parle toute seule, et d’un gamin qui  sert nos consommations habituelles : un  ouzo et un café. Il fait frais. Je ne me lasse pas le contempler la risée qui court à la surface de l’eau. Je lis « Le Christ Recrucifié ».

et au large les îles Paximadia

De Kokkinos à Iraklion : 70 km sur une route assez encombrée de camions  passeant par un col près de Gergéri. Ensuite des vignobles  jussqu’à Iraklion.

dernière soirée à la mer

Nous retrouvons notre Pension, la propriétaire nous reconnaît et nous a gardé une chambre.

Sur cette côte-ci, le vent soulève de grosses vagues, impossible de se baigner. Nous passons le reste de l’après midi à la terrasse de la taverne « hollandaise » de l’autre côté de la route au bord d’une mer très houleuse. Le spectacle des gros rouleaux d’eau verte qui se brisent dans une grande quantité d’écume blanche nous occupe jusqu’au coucher du soleil.

Nous commandons une moussaka et des souvlakis. Enfin de la moussaka ! Quelle erreur ! L’interprétation hollandaise de la cuisine grecque est bouillie, sans goût, dégueulasse, nous quitterons la Grèce sans avoir mangé une bonne moussaka !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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